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Monnaie virtuelle: la Californie autorise les bitcoins

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Les moyens de paiement alternatifs (dont le Bitcoin) atteignent la valeur de 300 milliards de dollars par an dans le monde (Photo: Antana/Flickr).

Les moyens de paiement concernés

Le texte en lui-meme laisse libre choix quant aux alternatives possibles. Parmi elles : les « Starbucks Stars », les étoiles distribuées par la chaine américaine de cafés Starbucks pour fidéliser la clientèle. On trouve aussi les «Amazon coins» distribués sur le site du même nom et qui permettent d’acheter des applications sur IPhone et Android.

Mais surtout, la loi légalise pleinement l’usage des bitcoins. Il s’agit d’une monnaie virtuelle créée en 2009. On appelle «bitcoin » le jeton numérique qui permet de réaliser des transactions sans l’intervention des banques et autres établissements de crédit. La création de ces jetons est prise en charge par le réseau gratuitement. Il n’y a donc aucune garantie de remboursement. Il permet un échange contre un bien ou un service mais aussi contre la remise d’une «véritable» monnaie.

Les avantages 

L’intérêt premier du bitcoin est de supprimer l’intermédiaire lors d’une transaction. De là en découlent deux conséquences principales : cela permet d’abord aux particuliers qui ne pourraient être couverts par des établissements de crédit de réaliser des virements directement à l’individu concerné.

Mais surtout, il n’y a pas de frais de transaction. Ce qui est particulièrement avantageux pour les commerçants. Et c’est principalement sur ce point que les responsables de bitcoins communiquent auprès des restaurants, cafés et bars.

Etat des lieux de l’utilisation du bitcoin dans le monde

En France, une « Maison du Bitcoin» a été instaurée fin mai en plein coeur de Paris. Elle met à disposition des clients un distributeur et un comptoir de change. Un peu partout en France, des commerçants acceptent ce mode de paiement. Des cafés de Paris et de Lyon acceptent dorénavant d’être réglés en bitcoins.

En Angleterre, la première machine de bitcoins a été introduite. C’est le troisième pays à utiliser des bitcoins. La Chine et la Russie, pour leur part, ont prohibé complétement l’usage du bitcoin.

Des pratiques qui ne font pas l’unanimité 

Il y a quelques mois pourtant, en Californie, l’organisation qui supervise les banques et établissements de crédit accusait les créateurs de bitcoins de n’avoir prévu aucun statut légal, licence ou autorisation reconnue.

L’autre grand reproche fait au bitcoin est que les paiements sont réalisés de manière anonyme. Ce moyen avait notamment été utilité par Silk Road, un site internet clandestin qui vendait des armes et de la drogue. Le bitcoin représente un formidable moyen de blanchir de l’argent.

Par ailleurs, certains reprochent le manque d’avertissements faits aux utilisateurs. Enfin, sa valeur est très volatile, le bitcoin peut ruiner les épargnants. L’an dernier, le géant Apple avait supprimé une application spécialisée dans le négoce de bitcoins au motif qu’elle violait le point 22.1 de son règlement : «Les applications doivent répondre à toutes les obligations légales dans tous les endroits où elles sont accessibles par l’utilisateur ». 

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