Site icon La Revue Internationale

NASA: 8,7 milliards de dollars pour étudier la pollution des extraterrestres

Comment faire pour enfin découvrir les civilisations extraterrestres ? 45 ans après le premier homme sur la Lune, il semble que la NASA ait trouvé une méthode viable, bien que coûteuse : étudier la pollution galactique dans le but d’y trouver des déchets d’une potentielle planète colonisée par nos « voisins ». Un projet qui pourrait voir le jour en 2018, sous la forme du plus grand télescope jamais assemblé.

[image:1,l]

Le télescope James Webb, prévu pour 2018, pourrait apporter la preuve irréfutable que nous ne sommes pas seuls dans l’univers… (shutterstock.com)

Comme nous l’écrivions plus tôt dans la semaine, un chercheur de la NASA, Kevin Hand, estime que « dans 20 ans nous nous apercevrons que nous ne sommes pas seuls dans l’univers ». L’optimisme de la plus célèbre des administrations spatiales n’est plus à présenter, mais le manque de résultats probants a agacé le gouvernement américain à maintes reprises. En 2010, Barack Obama avait notamment suggéré que l’envoi d’astronautes sur la Lune en 2020 n’était que peu nécessaire.

Le président des Etats-Unis pourrait être amené à revoir son scepticisme. En effet, une étude en provenance du centre astrophysique d’Harvard-Smithsonian vient d’être publiée, et elle permettrait de prouver la présence de sociétés extraterrestres industrialisées.

Un télescope à 8,7 milliards de dollars

Hubble va pouvoir prendre sa retraite. En orbite depuis 1990, lourd de 10 tonnes, son « désorbitage » aura lieu dans les environs de 2016, pour préparer l’arrivée du nouveau bijou de la NASA. C’est le télescope James Webb qui le remplacera dans les environs de 2018. Nommé après l’administrateur de la NASA des années 60-70, le mastodonte aura une portée de 10 à 100 fois plus grande que son prédécesseur.

La mission de James Webb sera de détecter des gaz spécifiques à l’activité industrielle. Quand Hubble ne pouvait qu’appréhender l’oxygène et le méthane, son successeur pourra repérer les chlorofluorocarbones (CFC). La présence de ces gaz prouverait une présence extraterrestre intelligente et industrialisée, puisque les CFC sont également émis par l’homme.

Mais certaines données ne plaident pas en faveur d’un enthousiasme débordant. D’une part, le projet James Webb coûtera 8,7 milliards de dollars au minimum, soit deux fois le PIB du Sierra Leone. De plus, la détection du CFC ne pourra se faire que sous certaines conditions : il faudra que sa présence soit 10 fois plus importante que dans les émissions terrestres ; il faudra également que les planètes observées gravitent autour d’un certain type d’étoiles, les naines blanches.

Il semblerait que l’on soit encore loin d’une découverte signifiante quant à la présence de voisins d’un autre type. Il faudra néanmoins patienter encore cinq ans pour connaître les nouvelles découvertes. A moins que les extraterrestres ne nous fassent (enfin) signe.

Quitter la version mobile