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«50 Shades of Grey»… fait grimper le cours de l’immobilier à Seattle

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La trilogie d’E.L. James «50 nuances de Grey» («50 Shades of Grey») n’a manifestement pas eu de répercussions que sur la sexualité des ménagères américaines de plus de 50 ans. Le best-seller a apparemment également influencé… le cours de l’immobilier à Seattle.

La ville du nord-ouest des Etats-Unis est en effet le théâtre de l’histoire d’amour fictive entre Anastasia Steele et Christian Grey, propriétaire d’un superbe penthouse dominant la ville.

Cependant, il se trouve qu’E.L. James s’est inspirée d’une propriété réelle, le superbe immeuble Escala. Et que celui-ci est aujourd’hui inondé de demandes de locations et propositions d’achats. Si bien que depuis la sortie de la trilogie en 2010, le prix médian pour l’un de ses appartements a augmenté… de 75% !

Affirmer que la trilogie est la seule influence serait cependant exagéré. En effet, le prix médian de n’importe quel appartement à Seattle a sur la même période augmenté de 10%.

«La chambre rouge n’existe pas!»

Cependant, l’auteur a apporté quelques modifications : par exemple, pas de piste d’hélicoptère sur le toit de l’immeuble et… pas de chambre rouge !

Déception : la mythique pièce des aventures torrides d’Anastasia et M. Grey est en effet fictive, comme le rapporte à CNNMoney l’agent immobilier Erik Mehr, en charge de l’immeuble : «Je crois que les gens ne se rendent pas compte que c’est un immeuble en copropriété, habité par des résidents, et qu’il n’y a pas de chambre rouge».

L’affluence de fans est telle que des mesures de sécurité ont même dû être prises devant l’immeuble.

Et avec l’arrivée du film de «50 Shades of Grey», en salles le 11 février 2015, l’engouement général n’est pas près de retomber.

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