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Les passagers du vol Air Algérie devraient pouvoir être indentifiés selon un responsable. Crédit : Shutterstock
Deux semaines après le crash du AH5017 d’Air Algérie, la police scientifique continue de travailler sur des prélèvements afin d’identifier toutes les victimes.
« Tout a été pulvérisé »
Interrogé par France Info, le colonel Patrick Touron qui a pris part aux opérations sur le site du crash est formel : « Nous n’avons trouvé aucun fauteuil d’avion, aucune valise, aucun sac. Tout a été pulvérisé. Et les passagers ont subi le même sort. » Autrement dit, les équipes n’ont pas pu récolter d’éléments significatifs permettant d’identifier tous les passagers. Pas même une dent entière, ce qui signifie que les familles des victimes n’auront pas de dépouilles restituées.
En revanche, après un quadrillage minutieux de la zone du crash, elles ont récupéré « plus de milles échantillons d’ADN ». Ce sont eux qui permettront l’identification des victimes, même si cela devrait prendre « au moins trois à quatre mois » toujours selon le colonel Touron. Il considère qu’il y a « une forte probabilité » que tous les passagers soient identifiés.
Une des boîtes noires n’a pas fonctionné
Enfin, ce sont les boîtes noires qui devraient permettre de connaître les circonstances exactes de la tragédie. Europe 1 a annoncé que selon ses informations, l’une des boîtes noires ne fonctionnait pas pendant le vol. Le BEA (Bureau Enquête et Analyses) devra donc faire sans les enregistrements de ce qu’il s’est passé dans le cockpit. En effet, l’une des boîtes enregistre toutes les données du vol tandis que l’autre contient un fichier audio avec les conversations des pilotes. C’est donc la seconde qui n’a pas fonctionné.
Le BEA savait déjà qu’elle avait été endommagée pendant le vol, mais selon la radio ils se sont rendus compte qu’elle n’avait pas du tout fonctionné.
Un moyen de moins de comprendre ce qu’il s’est réellement passé durant cette tragédie.