De nombreux volontaires serbes ont rejoint les forces pro-russes de Donetsk pour les aider à repousser des patriotes d’une route importante de l’est du pays. Certains furent blessés mais ils reviennent vite au front car ils sont payés 2000 dollars chaque semaine…
Les extrémistes venus de Serbie appartiennent tous aux unités tchetniks, qui ont, durant la guerre fratricide des années 90, avec leurs hôtes ukrainiens, assassiné une grande part de population non serbe en Bosnie-Herzégovine. Très médiatisés, ils ont réussi à détruire deux tanks la semaine dernière. Présents dans la région depuis mars, ils ont activement participé à l’occupation de la Crimée.
Des autorités embarrassés par la médiatisation d’extrémistes
Durant des batailles sans merci autour de Dontetsk et Lougansk en mai dernier, les Serbes d’échelon Jovan Sevic ont participé aux côtes de leurs « alliés » russes à toute sorte d’exécutions inhumaines infligées aux civiles. Leurs unités se sont agrandies car les sommes rondelettes reçues régulièrement durant cette aide fraternelle représentent une motivation infaillible.
Mais il est étonnant qu’ils se battent aux côtés des mercenaires venus d’Espagne et de la Tchéquie, placés sous la responsabilité du colonel Igor Strelkov, de son vrai nom Igor Guirkine dit « le Tueur » depuis sa participation dans les crimes serbes commis dans les Balkans, selon des journalistes de la diaspora serbe, qui les ont vus il y a quelques jours.
Le Premier ministre serbe Aleksandar Vucic a déclaré que la Serbie officielle n’a pas pris part dans le conflit ukrainien. Cela endommagerait la réputation internationale de l’Etat, sérieux candidat et probablement 29ème membre de l’Union européenne.
