Depuis sa découverte, c’est la plus forte épidémie d’Ebola, jamais enregistrée. Le virus s’est propagé principalement au Nigéria, en Guinée, au Libéria et en Sierra Leone. Les organisations sanitaires se sont rapidement retrouvées submergées face à l’ampleur de la situation. Pour le moment, il n’existe aucun vaccin homologué contre le virus.
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Face à la détresse de la communauté africaine, les autorités sanitaires peinent à trouver des solutions. Après le premier espoir bercé par l’entreprise pharmaceutique américaine Zmapp, c’est au tour du Japon d’avancer des solutions. En effet lundi 25 aout, le Japon se dit prêt à fournir 20.000 traitements à base du médicament Faviravir. Ce médicament antiviral contre la grippe est encore en phase d’analyse pour traiter le virus.
Le Faviravir
Ce traitement a l’avantage d’être homologué par les autorités sanitaires japonaises contrairement au Zmapp. Si, après analyse, ce médicament se révèle efficace sur les patients atteints d’Ebola, c’est 20.000 vies qui pourraient être sauvées. C’est un chiffre inespéré quand on sait que déjà 1.500 vies sont à déplorer.
Le Faviravir (ou T-705) est aussi connu sous le nom de Avigan. C’est la filiale pharmaceutique Toyama Chemical (appartenant à Fujifilm Holding) qui commercialise le médicament au Japon.
Fournir l’Afrique en cas de besoin
Le secrétaire général du gouvernement Japonais, Yoshihide Suga, déclare: « Notre pays est disposé à livrer le médicament en coopération avec le fabricant si l’organisation mondiale de la santé (OMS) en fait la demande (…) Nous sommes prêts à répondre aux demandes individuelles, sous certaines conditions, s’il s’agit d’un cas urgent ».
L’offre du gouvernement nippon n’est pas la seule solution envisageable. Une lueur d’espoir est venue d’un sérum expérimental américain, le ZMapp : un cocktail de trois anticorps « monoclonaux » disponibles en très petites quantités.
Les avis sont très partagés sur le sérum. La semaine dernière, deux pratriciens traités avec ce sérum sont sortis guéris de l’hôpital. En revanche, un prêtre espagnol qui avait bénéficié du traitement est décédé peu de temps après.