Ce mardi 26 août 2014 la cour d’appel de Paris délibère sur une éventuelle libération de Jérôme Kerviel. Si libération il y a, cet ancien trader devra rester sous la surveillance d’un bracelet électronique. L’audience se tiendra à huis clos dans l’après-midi.
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Jérôme Kerviel est accusé d’avoir causé la perte de 4,9 milliards d’euros à la banque Société Générale en janvier 2008. Depuis six ans, un fort battage médiatique gravite autour de lui. L’ancien trader est revenu en mai de son voyage pédestre en Italie sous le regard des caméras pour être directement transféré à la prison de Fleury-Mérogis.
Jérôme Kerviel est condamné à cinq ans d’emprisonnement dont trois ans ferme. Son avocat, Me David Koubbi, avait obtenu des juges un placement sous bracelet électronique. Immédiatement après, le parquet d’Evry a fait appel de cette décision.
Une libération sous bracelet électronique sonne comme une lueur d’espoir pour Jérôme Kerviel. Selon son avocat, cela lui promettrait « d’aller travailler et de rentrer à son domicile le soir ». L’avocat de la défense souligne que son client « ne présente strictement aucun danger » pour la population et qu’il « respectait parfaitement les conditions requises ».
Les procédures judiciaires sont encore loin d’être finies. A partir de septembre, la cour d’appel de Versailles va de nouveau juger l’annulation des dommages et intérêts prononcée par la cour d’appel de Paris fin 2012. Jérôme Kerviel va peut-être devoir rembourser des dommages et intérêts d’une valeur de 4, 9 milliards d’euros à la banque Société Générale.