Le jour de dépassement écologique vient de passer le 19 août dernier. En d’autres thermes, la planète a fini d’utiliser ses ressources énergétiques de 2014. Désormais, jusqu’à la fin de l’année, le monde doit vivre à crédit. La date de dépassement de plus en plus tôt dans l’année inquiète beaucoup les scientifiques.
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La biodiversité de la planète ne cesse d’empirer. Cette année montre encore une fois qu’il est difficile de trouver les ressources nécessaires. C’est l’ONG Footprint Network qui réalise chaque année le calcul de la date de dépassement.
Vivre à crédit
Désormais, jusqu’à la fin de l’année, l’humanité va devoir vivre sur des ressources énergétiques déjà surexploitées. « Pour le reste de l’année, notre consommation résultera en un déficit écologique croissant qui puisera dans les stocks de ressources naturelles et augmentera l’accumulation du CO2 dans l’atmosphère ».
Les années précédentes, le jour de dépassement est tombé plus tard dans l’année. En 1990, le phénomène s’est déroulé en novembre. La date a progressé dans les années 2000 vers le début du mois d’octobre. En 2013, le jour de dépassement est tombé le 20 août.
Les causes principales
Le raccourcissement de la biodiversité est notable à partir des années 1970. Cela coïncide avec l’entre de l’humanité dans la société de consommation.
Ce phénomène est la cause d’une part de l’augmentation de la population et d’autre part de la consommation excessive de l’industrie. Selon Footprint Network, la Terre n’a plus de quoi subvenir aux besoins de l’humanité.
Les pays les plus grands consommateurs d’énergie sont : le Japon, la Chine, les Etats-Unis, l’Inde, le Brésil et la Russie. D’après les calculs de Footprint Network, il faudrait en moyenne 7,1 Japon pour soutenir les dépenses énergétiques de la population Japonaise.
La France quant à elle reste dans la moyenne. Il faudrait 1,5 fois la France pour subvenir aux besoins des Français en un an.
Les solutions
L’association met en garde la population mondiale. Il faut un retour aux gestes éco-responsables. L’effort doit être fait collectivement et individuellement.
Comme le démontre Marion Delros, attachée de presse au WWF France : « Il ne s’agit pas d’un retour à la bougie mais il y a des gestes assez simples que l’on peut faire au quotidien ; que ce soit dans la manière dont on trie ses déchets ou dans notre consommation de viande qu’il faut diminuer. On peut aussi choisir des produits certifiés et gérés de manière durable. »
