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Football: les recrues phares de Ligue 1 passées au crible

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Le brésilien David Luiz s’est engagé avec le club de la capitale contre une enveloppe de 49,5 millions d’euros. (Crédit:shutterstock)

Quand le PSG ne sévit pas à coup de gros millions, on se rappelle que notre Ligue 1 n’est pas réputée pour animer le marché des transferts, notamment à cause de finances trop souvent limitées. Ainsi, si l’on exclut le transfert de David Luiz, aucune transaction n’a dépassé les dix millions d’euros jusqu’à présent. Une donne qui pourrait changer d’ici le 31 août, date butoir pour les tractations estivales.

On peut néanmoins dresser un premier constat : le championnat de France se retrouve pour le moment affaibli par la trêve estivale, après les départs de la pépite colombienne Rodriguez à Madrid (80 ME), de Valbuena au Dinamo Moscou (7 ME), ou encore de Cabella à Newcaste (10 ME). La volonté des présidents d’économiser en vue de se tenir au fair-play financier est évidente, et ce au détriment de l’ambition de leur propre équipe. Pourtant, à quelques heures de la reprise des hostilités, la Ligue 1 version 2014-2015 demeure séduisante et parvient à attiser notre curiosité. 

David Luiz, 50 millions et des questions

Chez lui, pour « son » Mondial, David Luiz a vécu le plus grand traumatisme de sa carrière. Chef de la défense brésilienne et capitaine en l’absence de son ami d’enfance Thiago Silva, le numéro 4 symbolise le naufrage de son équipe : jamais dans les bons coups, dépassé dans le placement, il assiste impuissant à la gifle la plus mémorable de l’histoire de la Coupe du Monde : la Selaçao s’incline 7-1 face à l’Allemagne, future vainqueur de la compétition.

Le natif de Diadema est pourtant capable du meilleur. Son coup-franc mémorable face à la Colombie en est le parfait exemple. David Luiz est un joueur généreux dans l’effort, qui n’hésite pas à participer aux phases offensives. Conscient de sa polyvalence, José Mourinho le titularisait souvent en tant que milieu défensif l’an dernier. Cependant, le Brésilien chevelu arrive au PSG pour reformer la charnière centrale «Do Brazil » avec Silva. La relation fusionnelle entre les deux joueurs pourrait permettre à Luiz de se canaliser, et de devenir un stoppeur, un véritable patron pour la défense du PSG.

De quoi justifier un investissement de 50 millions d’euros ? La somme paraît en effet exorbitante pour un défenseur central de bientôt trente ans. On le sait, le Paris SG dispose de moyens quasiment infinis ; à titre d’exemple, le transfert de Toni Kroos, joueur clé du sacre allemand, du Bayern Munich au Real de Madrid, n’a coûté que 20 millions d’euros au club merengue.

Des entraîneurs de classe mondiale

Ils étaient tous deux de l’aventure de 2006, où l’équipe de France avait atteint la finale de la Coupe du Monde face à l’Italie. Ils débuteront leur carrière en Ligue 1 à l’occasion de l’exercice 2014-2015 : Claude Makelélé (Bastia) et Willy Sagnol (Bordeaux) sont attendus de pied ferme par leurs supporters.

Alors qu’on lui proposait un rôle d’entraîneur adjoint à Paris, Claude Makelélé a préféré s’engager à Bastia pour deux saisons, à la surprise générale. Il sera sans aucun doute la star de l’équipe ; un statut dont il ne s’inquiète pas outre mesure : «Si l’attention se tourne vers moi, ça permettra aux joueurs de rester concentrés ; c’est l’idéal pour un entraîneur ! ».

Début en Ligue 1 également pour Willy Sagnol, même si l’ancien latéral n’arrive pas de nulle part : il a entraîné les Espoirs pendant la saison 2013-2014. Tout comme son ancien équipier en Bleus, Sagnol arrive dans un club en reconstruction, et l’on suppose qu’il bénéficiera du temps nécessaire pour mettre en place son projet de jeu. A moins qu’une spirale de mauvais résultats n’écourte l’aventure…

Mais c’est bien l’arrivée à Marseille de Marcelo Bielsa qui a fait le plus de bruit. Dans les tuyaux depuis mai, le remplacement du décrié José Anigo, longtemps réclamé par les ultras marseillais, est déjà une réussite : l’Olympique de Marseille est invaincu en matchs de préparation et l’effet Bielsa se fait ressentir dans le discours des joueurs. Rien d’étonnant quand on connaît la réputation de Bielsa, surnommé « El Loco » par ses pairs (il a entraîné la sélection argentine de 1998 à 2004). Avec un Vélodrome flambant neuf et un entraîneur de calibre international, l’OM a les cartes en main pour retrouver les sommets. 

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