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« Crack in the wall » a été créé par Cercle des Parents – Forum des Familles (PCFF), dans le but d’organiser des rencontres et des discussions entre Palestiniens et Israéliens. « Cette initiative met l’accent sur le caractère sacré de la vie humaine malgré les divisions, en préservant la dignité, le respect mutuel en s’opposant au racisme, à la haine (…) » explique l’association à l’origine du projet sur son site. Une page Facebook consacrée à l’initiative rassemble aujourd’hui près de 25 000 personnes.
« Fissurer le mur de la haine »
A travers ce projet, Israéliens et Palestiniens travaillent ensemble pour mettre fin au conflit israélo-palestinien : « Nous voulons fissurer le mur de la haine, en reconnaissant l’humanité de chaque côté, en initiant un mouvement, (…) en recrutant des participants des deux parties, et pas seulement les militants ».
Sit-in quotidien à Tel-Aviv
Créé en 1995 par Yitzhak Frankental et plusieurs familles israéliennes touchées par la mort d’un proche, le Cercle des Parents – Forum des Familles (PCFF) est une organisation israélo-palestinienne qui rassemble aujourd’hui plus de 600 familles. Chaque soir, des membres de l’association organisent des sit-in à tel Aviv sur la place de la cinémathèque.
C’est en 1998, que les tous premiers rassemblements avec les familles palestiniennes de Gaza se sont déroulées avec un objectif : faire en sorte d’éviter un autre décès en favorisant le dialogue, la tolérance, la paix et la réconciliation.
« We don’t want you here »
L’association a fait parler d’elle sur la toile pour sa campagne sur « We don’t want you here » sur les réseaux sociaux en signe d’opposition à l’escalade de la violence entre Israël et Gaza.
Dans une vidéo de 30 secondes, une dizaine de personnes lance chacune leur tour, en arabe et en hébreux, la phrase : « Nous ne voulons pas de vous ici ! » jusqu’à ce qu’un carton annonce à la fin du clip : « Les parents endeuillés ne veulent pas de nouveaux membres ». Quelques secondes plus tard, un texte s’affiche à l’écran précisant que toutes les personnes qui sont apparues dans la vidéo ont perdu un proche dans le conflit.