La Maison Blanche a confirmé l’authenticité de la vidéo montrant l’exécution de James Foley. Un hashtag a rapidement été lancé sur Twitter appelant les internautes à ne pas regarder la vidéo et à boycotter l’Etat islamique médiatiquement.
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James Foley a été exécuté par l’Etat islamique, a confirmé la Maison Blanche mercredi 20 août. Crédit : Shutterstock
La vidéo d’un homme cagoulé de l’Etat islamique exécutant le journaliste américain James Foley a été authentifiée par la Maison Blanche ce mercredi 20 août. Depuis sa publication lundi sur YouTube, des appels au boycott médiatique ont été lancés sur Twitter sous le hashtag #ISISMediaBlackOut :
En RT les monstruosités de l’EI, nous servons à notre insu leur stratégie de montée de la haine. #ISISmediaBlackout
— Veymont ن✡Я (@Veymont) 21 Août 2014
rendez hommage à James Foley, ne relayez aucune photo, capture d’écran, extrait de son exécution. Etouffez la com de #IS #ISISmediaBlackOut
— Laura-Maï Gaveriaux (@lmgaveriaux) 20 Août 2014
Ce nouveau hashtag #ISISmediaBlackout pour ne pas faire circuler la vidéo et photos atroces du meurtre de James Foley par l’Etat Islamique.
— Sonia Dridi (@Sonia_Dridi) 19 Août 2014
Sa famille avait déjà réagi après la diffusion de la vidéo, notamment sa mère qui a déclaré : « Nous n’avons jamais été aussi fiers de notre fils. » La petite sœur du journaliste a également appelé à ne pas partager la vidéo ou les images de l’exécution par respect pour lui et sa famille.
Otage depuis deux ans en Syrie
James Foley, qui travaillait notamment pour Global Post et dont JOL Press a publié plusieurs reportages en français en exclusivité, était retenu en otage depuis deux ans en Syrie. Sur la vidéo qui dure quelques minutes, on peut voir le journaliste agenouillé en tenue orange et un homme masqué s’exprimant avec un accent britannique.
Après avoir exécuté James Foley, il menace de réitérer avec un autre otage américain, Steven Sotloff, si les Etats-Unis n’arrêtent pas leurs raids aériens en Irak. Les services de renseignement britanniques et américains tentent activement d’identifier l’homme qui pourrait venir de Londres ou du sud-est de l’Angleterre, selon The Guardian qui a interrogé des linguistes pour connaître son origine.