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#Lovewithoutlocks pour protèger les ponts de Paris de ses amoureux

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#Lovewithoutlocks : «l’amour sans cadenas»

Chaque jour, les couples, venant de l’étranger, se dirigent vers la cité pour accrocher un cadenas sur le Pont des Arts : témoin de leurs amours éternels. Le pont de l’Archevêché près de Notre-Dame et la Passerelle Léopold-Sédar-Senghor conduisent également les amoureux à leurs grilles. Seulement, ces grilles ne résistent pas au poids des cadenas, ni au vandalisme qui abîment les ponts de Paris.

#Lovewithoutlocks est le hashtag créé par la mairie de Paris comme solution aux ponts détériorés.

En quoi consiste-t-il ?  

Les amoureux qui viennent à Paris pourront symboliser leurs sentiments par un selfie, toujours accompagné du hashtag : #Lovewithoutlocks, devant les ponts. Une autre façon de sceller une histoire d’amour à Paris, moins dangereuse.

La mairie a créé un site où la totalité des photos, prises par les touristes, suivies du hashtag #Lovewithoutlocks est répertoriée afin d’alléger les ponts de ses cadenas. 

De plus, à partir du mercredi 13 août, des autocollants à l’effigie d’un cadenas barré : «nos ponts ne résisteront pas à votre amour» seront visibles aux endroits concernés par la campagne  #Lovewithoutlocks. 

Le danger des cadenas

L’accumulation des cadenas sur les ponts de Paris est à l’origine de plusieurs problèmes : 

 – La détérioration des ponts : «Si un bout du grillage tombe alors qu’un bateau passe en dessous, c’est très dangereux» explique Jean-Pierre Lecoq, maire UMP du VIe arrondissement, en août 2013. Juin 2014, deux grilles du pont des Arts s’écroulent, côté pont, sous le poids des cadenas. «Les deux grilles qui se sont affaissées ont été remplacées temporairement par des planches de bois» signale l’adjoint en charge de la Culture, Bruno Julliard (PS), à l’AFP (Agence France-Presse).

Le vandalisme : Août 2013, Le Figaro publie le témoignage d’un agent de la ville : «L‘autre problème, ce sont les voleurs qui arrachent les grillages pour récupérer les cadenas et revendre le métal. Les parties restantes sont dangereuses»

Avril 2014, deux étudiantes américaines, vivant à Paris, ont lancé une pétition contre la pratique d’accrocher des cadenas sur les ponts de leur ville d’adoption: No Love LocksAujourd’hui la pétition a rassemblé 9 523 signatures. 

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