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Reprise de la Ligue 1: qui pourra empêcher le sacre du PSG?

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Zlatan Ibrahimovic aura la Ligue 1 tout entière à l’oeil, dans sa quête d’un troisième titre consécutif avec le Paris SG. (Crédit: Shutterstock)

Une saison fantastique de l’AS Monaco et de son nouvel entraîneur Leonardo Jardim ? Un retour de flammes de l’Olympique de Marseille ? Ou un fiasco du Paris Saint-Germain ? Ce sont les trois hypothèses de la fin de l’hégémonie parisienne.

Monaco, l’outsider expérimenté

Le club de la Principauté entamera sa saison dimanche soir à 21h contre le FC Lorient chez lui, au stade Louis II. Un exercice que le dauphin du Paris Saint-Germain aborde pour l’instant en moins bonne posture qu’il y a un an. En effet, les Rouges et Blancs ont perdu leur joyau James Rodriguez au profit du Real de Madrid (80 ME), et ne l’ont pour l’heure pas encore remplacé. L’arrivée du Suisse Xerdan Shaqiri a été évoquée pour pallier le départ du Colombien.

Les Monégasques pourront compter sur un nouvel entraîneur, le portugais Leonardo Jardim. Ce précoce du coaching (il entraînait son premier club professionnel à 33 ans), sort d’une saison réussie avec le Sporting Portugal, et aura la lourde tâche de remplacer Claudio Ranieri, parti entraîner la sélection grecque.

Bilan : En perdant Rivière et surtout Rodriguez, Monaco a fait une croix sur deux de ses meilleurs atouts. Et Falcao pourrait suivre…  Si la greffe Jardim prend, l’ASM demeurera cependant la plus grosse menace pour le Paris Saint-Germain. Mais les renforts se font attendre, et un autre club de la Côte d’Azur pourrait lui subtiliser la place de concurrent numéro 1.

Bielsa veut faire revivre l’OM

On avait quitté l’Olympique de Marseille version 2013-2014 dans un climat pour le moins morose : sixième du championnat, et donc privé de compétition européenne pour 2015, la saison s’était achevée quasiment comme elle avait débuté : dans l’indifférence générale. Mépris des supporters envers les joueurs-et surtout envers l’entraîneur-, stade à moitié condamné, un zéro pointé en Champions League…

Exit Anigo et son staff, le club phocéen a fait place à l’ère « loca », l’ère Bielsa : le stratège argentin veut redorer le blason de l’équipe la plus titrée du football français. Du côté des transferts, l’OM a enregistré les signatures de Romain Alessandrini (5ME) et Michy Batshuayi (6ME), deux jeunes joueurs prometteurs à des prix raisonnables.

Bilan : Et si la fin des travaux du nouveau Vélodrome correspondait à la fin des errements marseillais ? Bielsa pourra compter sur un effectif jeune, dont le potentiel ne fait plus de doute (Thauvin, Imbula, Alessandrini, Batshuayi). Saison d’explosion ou saison de transition ? On pencherait pour la deuxième solution, notamment à cause de l’exil russe de Valbuena, et des potentiels départs d’André Ayew et Steve Mandanda, véritables tauliers du vestiaire.

Le plus grand ennemi du PSG… c’est lui-même

Un Monaco affabli, un OM en transition… l’hypothèse d’une prise de pouvoir des deux clubs azuréens n’a pas la vie facile. Si bien que l’on parierait plus, en cas de changement de champion, sur un déraillage du Paris SG ; et c’est dire la puissance que cette équipe dégage. Une conjecture qui semble affaiblie par la régularité affichée par l’effectif du club de la capitale.

Aucune star en partance et David Luiz qui renforce la charnière centrale : à l’inverse du rival monégasque, Paris n’a pas souffert du marché estival. Et si l’on se fie aux extravagances des années précédentes, les emplettes du double champion de France en titre ne sont peut-être pas terminées. De plus, le PSG dispose d’un vivier de joueurs complets et expérimentés, qui devrait l’empêcher de ressentir trop violemment une saison qui s’annonce bien remplie.

Bilan : Un fiasco complet, une crise interne. C’est ce qu’il faudrait aux concurrents du PSG pour briser sa domination hexagonale. Autre possibilité : suivre le rythme effréné du club de la capitale, et ce pendant 38 journées. Les coéquipiers de Zlatan Ibrahimovic ne sont pas encore champions de France 2015 ; courage à celui qui voudrait parier le contraire. 

 

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