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Les conditions de vie des orques dans les parcs de SeaWorld sont vivement critiquées depuis la sortie du documentaire Blackfish. Crédit : Shutterstock
Les conditions de vie des animaux dans les parcs aquatiques sont souvent le combat d’associations de défenses de leurs droits. Depuis la sortie du documentaire Blackfish en 2013, qui traite de la souffrance des orques dans les parcs SeaWorld, les projecteurs sont braqués sur ces animaux dont la souffrance est méconnue.
Orques tueurs
Blackfish tentait notamment de prouver que les conditions de vie stressantes des animaux mènent à un comportement violent à l’égard des dresseurs, alors qu’il n’y a aucune attaque d’orque en liberté sur un humain recensée à ce jour. Il dénonce également la capture des animaux, où les petits sont séparés brutalement de leur mère puis confinés dans des bassins trop petits pour qu’ils s’épanouissent. Dans ce contexte, PETA et d’autres associations ont lancé des mouvements de contestation visant à dénoncer le traitement des orques dans les parcs de SeaWorld, qui en compte 11 aux Etats-Unis.
Valeur divisée par deux
Et ces actions ont porté leur fruit. Alors que la valeur en bourse de l’entreprise était de 3,4 milliards de dollars en juillet, elle est maintenant de 1,7 milliard, soit exactement la moitié. Déjà en mars dernier, le réalisateur de Blackfish ainsi qu’un membre de l’assemblée de Californie ont déposé un projet de loi visant à interdire l’utilisation d’orques dans des spectacles.
Il y a seulement deux semaines, SeaWorld a également perdu l’un de ses principaux sponsors, la compagnie aérienne Southwest Airlines qui était sous contrat depuis 26 ans. Cette décision est survenue après que des groupes d’activistes ont accusé la compagnie de soutenir la cruauté sur les animaux en collaborant avec SeaWorld.
Une décision qui pourrait rapidement faire tâche d’huile étant donné les mauvais résultats financiers récents de l’entreprise de parcs aquatiques.