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Turquie: Ekmeleddin Ihsanoglu, un adversaire de taille face à Erdogan?

06.08.2014 par La Rédaction

Grand favori de l’élection présidentielle en Turquie, l’actuel Premier ministre Recep Tayyip Erdoğan compte bien récolter 50 % des voix lors du premier tour, le 10 août prochain. Mais un candidat pourrait bien bouleverser ses plans. Encore inconnu du grand public il y a quelques années, Ekmeleddin İhsanoğlu, le candidat commun des deux partis de l’opposition turque, le Parti républicain du peuple (CHP) et le Parti d’action nationaliste (MHP), pourrait créer la surprise en poussant le leader de l’AKP à un second tour.

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Beaucoup de Turcs n’avaient encore jamais entendu parler de lui avant le début de la campagne électorale. Pourtant, Ekmeleddin İhsanoğlu pourrait bien contraindre Recep Tayyip Erdoğan, l’actuel Premier ministre et grand favori à l’élection présidentielle, à un second tour.

C’est en 2005 que ce professeur d’histoire issu d’une famille turque du Caire s’est fait connaître en Turquie en prenant la direction de l’Organisation de la conférence islamique (OCI), une organisation intergouvernementale qui regroupe 57 pays, poste qu’il quittera pour se lancer dans la course présidentielle. 

Candidat commun des kémalistes et des nationalistes

En juin 2014, cet érudit musulman est élu par les deux partis de l’opposition turque, le Parti républicain du peuple (CHP) – Kémalistes – et le Parti d’action nationaliste (MHP), comme candidat à l’élection présidentielle, qui se déroulera pour la première fois au suffrage universel direct le 10 août prochain. « Nous proposons un nom qui sera accepté par tous, et qui servira de modèle pour chacun grâce à sa réputation, son honnêteté, son savoir et son expérience », détaille alors le leader du CHP, Kemal Kiliçdaroglu.

Séparer la religion et la politique

Bien que stratégique, le choix de ce candidat conservateur par les partis d’opposition en étonne plus d’un. Elu dans le but de grappiller des voix parmi les électeurs conservateurs qui ont pris leur distance avec le Parti de la justice et du développement (AKP), Ekmeleddin İhsanoğlu affirme dans le même temps sa volonté de séparer la religion et la politique.

« L’un des problèmes pour le monde musulman est que la religion et la politique sont mélangés » explique-t-il, pour récolter des suffrages chez les électeurs laïcs qui accusent le chef du gouvernement de vouloir « islamiser » la société et d’imposer une politique de plus en plus conservatrice.

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Moins médiatisé que le charismatique Premier ministre et candidat à l’élection présidentielle, Recep Tayyip Erdoğan, Ekmeleddin İhsanoğlu fait cependant parler de lui lors de l’affaire des caricatures de Mahomet publiées dans Charlie Hebdo, en 2012.

Alors secrétaire général de l’OCI, il déclare que ces dessins visent à « exacerber la crise et la violence » tout en sommant la communauté internationale d’arrêter de se « cacher derrière le prétexte de la liberté d’expression », et se place ainsi comme le « représentant du monde musulman ».

Qualifié de « sage » par  Kemal Kiliçdaroglu, ce professeur d’histoire âgé de 70 ans se démarque par « sa connaissance de la diplomatie internationale », comme le rappelle le chercheur Bayram Balci dans un article du Monde, et sa modernité qui s’oppose à la dérive autoritaire de Recep Tayyip Erdoğan. 

Dans le viseur de l’AKP

Ce diplomate sans grande expérience politique a été sévèrement attaqué par le gouvernement de l’AKP pour sa position après la chute de l’ancien président égyptien Mohamed Morsi, en 2013.  

À l’époque, des responsables politiques avaient pointé du doigt l’inaction de l’OCI après la forte répression de l’armée égyptienne contre les manifestants pro-Frères musulmans, rapporte le journal Hürriyet Daily News. 

La Rédaction


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