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Une ado a-t-elle trouvé la solution contre le cyber-harcèlement?

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Le cyber-harcèlement est un fléau qui empoissonne la vie des jeunes. Comme le démontre Trisha Prabhy, 50% des jeunes sont victimes au moins une fois d’intimidations ou d’injures sur Internet. La situation est d’autant plus préoccupante pour les 10 à 20% de jeunes de 12-18 ans qui subissent un harcèlement de manière quotidienne. Le cyber-harcèlement est souvent la raison d’une dépression voire même, dans certains cas, d’un suicide.

De nombreuses associations ont déjà tenté de stopper la progression du cyber-harcèlement. Seul le projet de Trisha Prabhy semble présenter des résultats suffisants.

Faire « réfléchir à deux fois »

Le fonctionnement de « Rethink » est de faire comprendre au harceleur les conséquences de ses actes. Rethink repère les phrases ou mots pouvant être assimilés à du harcèlement. Un message demande à l’auteur des propos s’il veut réellement publier ce message. Si la personne persiste dans sa démarche, un message s’affiche sur son écran pour lui faire comprendre le fait que le message est blessant.

Sur les 533 participants âgés de 12 à 18 ans, 93,4% n’ont pas envoyé le message haineux. Selon Trisha Prabhy : « Les adolescents qui publient un message haineux ne réalisent pas toujours les conséquences de leur action »

« Si les adolescents avaient un mécanisme d’alerte leur suggérant de penser à deux fois à leur décision, le nombre de messages que les jeunes publieraient volontairement serait moindre ».

Quel avenir pour « Rethink » ?

Le projet de Trisha Prabhy n’a pas encore gagné le concours annuel « Science Fair 2014 » organisé par Google. A l’heure actuelle, « Rethinks » fait seulement partie des 15 finalistes.

Il ne serait pas étonnant que de nombreux réseaux sociaux adoptent « Rethinks ». 

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