Le gouvernement australien a déclaré, mercredi 6 août, avoir confié la tâche de retrouver le Boeing 777-200ER Malaysia Airlines à la société Fugro.
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La disparition du vol MH370
Le Boeing 777-200ER de Malaysia Airlines, assurant la liaison entre Kuala-Lumpur et Pékin pour 239 passagers, a disparu le 8 mars dans l’océan indien suite aux analyses du réseau satellitaire britannique Inmarsat établies le 25 mars.
Des recherches qui n’aboutissent pas
Malgré des moyens colossaux déployés par l’Australie, la Chine et les Etats-Unis, l’avion reste introuvable.
Matériels requis :
– 22 avions et hélicoptères confondus.
– 40 navires.
– Le sous-marin Bluefin21, équipé d’un sonar, qui est prêté par la marine américaine et transporté par le navire australien Ocean Shield, quitte les opérations le 28 mai 2014.
Les causes de cette disparition et l’endroit exact où pourrait être cet avion sont un veritable mystère. Les nombreuses théories qui sont nées de cette énigme restent toutes invérifiables.
Un nouvel espoir en chiffres
Jeudi 6 août Warren Truss, le vice Premier ministre, et Martin Dolan, responsable du conseil de sécurité du transport, ont annoncé qu’ils avaient chargé Fugro, société néerlandaise fournissant des services d’expertise et d’assistance géotechnique, de retrouver l’avion disparu.
Martin Dolan a élargi la zone de recherche à 60000 kilomètres carrés à environ 1600 kilomètres carrés à l’Ouest de Perth, perimètre où les fonds marins atteignent 5000 mètres. Le budget requis pour cette opération est entre 40 et 60 millions d’euros. Et, dans le cas où l’Etat australien ne retrouverait pas le boeing, au coeur de la zone prioritaire de 60 000 kilomètres carrés, Martin Dolan élargirait les recherches à 200 000 kilomètres carrés.
Les différentes étapes de la recherche
Tout d’abord, il est nécessaire d’établir un relevé bathymétrique, c’est-à-dire une cartographie des fonds marins avant de lancer les recherches sous-marines. Cette tâche est confiée au navire de la marine chinoise ZHU Kezhen ainsi qu’au Fugro equator.
En septembre 2014, lorsque la cartographie des fonds marins sera terminée, les recherches pourront commencer. Du matériel à la pointe de la technologie est prévu: sonars à balayage large, sondeurs acoustiques multifaisceaux, Caméras vidéos…
