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11 septembre, Vol Air Algérie: un long travail d’identifications des victimes

25.09.2014 par La Rédaction

Le Belge Patrice Braut a finalement été identifié. Plusieurs années après les attentats du 11 septembre, les enquêteurs ont finalement pu identifier formellement la dépouille de cette victime. Pourtant, 40% des personnes présentes dans les Twin Towers au moment des attentats restent encore non-identifiées à ce jour. Le travail des enquêteurs légistes de New York est loin d’être terminé.

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(Photo : Larry Bruce/Shutterstock.com)

Treize ans après les attentats qui ont causé l’effondrement du Wall Street Center, une victime belge vient d’être formellement identifiée par les services du médecin légiste de New York. Pour la famille de Patrice Braut, un Belge de 31 ans à l’époque, c’est la délivrance et la fin d’une longue période de doute. Pour les familles encore dans l’incertitude, peut-être un signe d’espoir.

Seules 60% des victimes du 11 septembre ont été identifiées

Car Patrice Braut est loin d’être le seul à avoir été si longtemps une victime inconnue. Encore aujourd’hui, 40% des 2 753 personnes présentes dans le bâtiment au moment des attentats du 11 septembre n’ont toujours pas été identifiées.

C’est grâce aux progrès de la science et à une enquête acharnée menée par les médecins légistes de New York qu’au fur et à mesure, les restes humains trouvés dans les décombres finissent par trouver un nom.

Même plus d’une décennie plus tard, la tâche est ardue. En effet, sur le site des tours jumelles, 21 906 restes humains ont été découverts. Seuls 7 885 de ceux-ci ont fini par trouver une identité. Les progrès de la science aidant, les experts ont l’espoir d’identifier de nouvelles victimes.

Une unité dédiée à l’identification des victimes

En France, une unité spéciale est chargée, lorsqu’une catastrophe de grande envergure survient, de se déplacer sur les lieux du drame afin d’identifier les victimes. Une identification complexe, souvent en raison du nombre de victimes et de la dégradation des corps. Quand la reconnaissance visuelle ne suffit plus, les membres de cette unité sont alors chargés de recueillir un maximum d’informations, de signes particuliers sur les victimes pour ensuite mener une enquête qui permettra de déterminer leur identité.

L’Unité gendarmerie d’identification des victimes de catastrophes (UGIVC) a été créée en 1992 à la suite de la catastrophe du Mont Sainte Odile survenue le 20 janvier de cette année-là et durant laquelle 87 personnes sont mortes dans un crash aérien.

Après le drame, les grandes difficultés qu’ont eues les enquêteurs à identifier les victimes ont poussé l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale à se doter d’une unité dédiée. Depuis, cette unité est constituée à chaque fois qu’une catastrophe le nécessite.

Cela a été le cas notamment lors du crash du Concorde le 25 juillet 2000. Ce jour-là, très exactement une minute et vingt-huit secondes après son décollage, l’avion d’Air France s’est écrasé sur un hôtel de Gonesse, tuant 113 personnes. Il faudra plusieurs semaines de travail aux gendarmes de cette unité, aidés de radiologues et de spécialistes des dentures, pour accomplir leur travail.

Des victimes à jamais non-identifiées

Quelques semaines seulement pour le crash du Concorde, il en sera tout autrement pour les victimes du vol Air Algérie qui s’est écrasé au Mali en juillet dernier.

Une semaine après le drame, le directeur de la police judiciaire algérienne affirmait lui-même que l’identification des victimes prendrait « peut-être des années ». « C’est trop tôt pour parler d’identification, c’est une opération qui peut prendre des semaines, des mois et peut-être des années. L’important c’est d’arriver à la vérité », expliquait Abdelkader Kara Bouhadba lors d’un point-presse le 31 juillet.

Sur place après le crash, treize spécialistes de la police scientifique algérienne ont été chargés après la catastrophe de recueillir tous les éléments exploitables à l’identification de toutes les victimes. Dans les débris de l’avion, difficile cependant de recueillir des indices. « Plusieurs prélèvements effectués sur place se sont avérés inexploitables vu l’ampleur du crash et les conditions défavorables au travail des experts et à la conservation des corps », indiquait ainsi le directeur de la police judiciaire. A ce jour, l’enquête est toujours en cours pour identifier les victimes. Le 24 juillet, 118 personnes étaient à bord de cet avion. Parmi eux, 54 Français, 23 Burkinabés, 8 Libanais, 6 Algériens et 6 Espagnols.

La Rédaction


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