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Alzheimer: découverte d’une molécule prometteuse pour la maladie

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La maladie d’Alzheimer concerne, actuellement, 44 millions de personnes et ce nombre devrait être multiplié par trois d’ici 2050, selon l’association Alzheimer’s Disease International. Cette maladie ne se soigne pas encore : durant ces 15 dernières années, une centaine de traitements expérimentaux se sont soldés par des échecs.

La molécule donécopride

« La molécule (donécopride) exerce plusieurs actions, pour lutter contre les symptômes et pour enrayer l’évolution de la maladie. Or, les médicaments actuels ne font que pallier les symptômes, on n’est pas dans un effet curatif » explique Patrick Dallemagne, directeur du Centre d’études et de recherche sur le médicament de Normandie (CERMN) à FranceBleu. Le CERMN de l’Université de Caen Basse-Normandie est spécialisé dans la recherche de molécules chimiques, dites de synthèse, à visées thérapeutiques.

Cette molécule est un prototype, et non un médicament, qui a été mis au point à la suite de cinq ans d’études.

L’étape qui se trouve entre un prototype et un médicament est un essai clinique, c’est-à-dire que la molécule doit être essayée sur l’homme. 

Seulement, cet essai clinique représente un investissement évalué entre 800 millions et un milliard d’euros durant les six ans à venir. Il est donc inévitable d’élaborer un partenariat industriel pour que la recherche soit financée.

Les tests déjà effectués

La molécule a été testée « in vitro », en dehors d’un organisme vivant, mais également sur des souris de Caen qui ont toutes retrouvé la mémoire.

Tout d’abord, les scientifiques ont utilisé des molécules détériorant la mémoire de la souris pour, ensuite, lui administrer le donécopride, ce qui leur a donné la possibilité de vérifier que leur mémoire s’améliorait. D’autres tests ont ensuite été effectués sur des souris transgéniques qui présentaient des symptômes assez proches d’Alzheimer.

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