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Écosse: le camp du « oui » détourne les graffitis de Banksy

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Tous les moyens sont bons pour convaincre les électeurs à se prononcer en faveur de l’indépendance de l’Ecosse. A quelques jours du référendum, les initiatives se multiplient sur la toile.

Les oeuvres de Banksy détournées par le camp du oui

Des internautes ont par exemple détourné les graffitis du street-artiste Banksy pour délivrer des messages en faveur de la souveraineté de l’Ecosse. Les œuvres murales du graffeur londonien ont été retouchées à l’aide du logiciel Photoshop.

Comme le rapporte France 24, parmi les images les plus partagées sur les réseaux sociaux figurent notamment celle d’un homme en train d’écrire le slogan « Follow your dreams / Cancelled » (« Suivez vos rêves / Annulé »), auquel les indépendantistes écossais ont ajouté une pancarte bleue sur laquelle est inscrite « Reprise le 19 septembre ».

Un autre graffiti détourné présente un sans-abri avec la pancarte : « Gardez votre livre sterling, nous voulons le changement », tout comme le célèbre graffiti « Love is the answer » qui a été transformé en « Yes is the answer ».

 

Une vidéo qui se lit à l’envers

Une autre vidéo sur l’indépendance de l’Ecosse circule sur le web. Un certain Scott Teechur a diffusé un clip baptisé « My Generation » dans lequel il se positionne – à première vue – contre la souveraineté de l’Ecosse. Mais en lisant le texte à l’envers, le message prône un changement et la souveraienté de l’Ecosse :

«  L’Union donnera la priorité aux besoins de l’Ecosse
Je rejette totalement l’idée selon laquelle
La seule chose qui intéresse Westminster ce sont nos ressources
Le fait est que
Ma génération est peureuse et sans ambition
C’est idiot de penser que
Ce qu’il nous faut c’est le changement
»

Texte à lire à l’envers

Diffusée le 5 septembre dernier sur la plateforme de partage de vidéos You Tube, le clip a déjà été visionné plus de 150 000 fois.

Le « oui » et le « non » au coude à coude

Le 18 septembre prochain, les Ecossais âgés de plus de 16 ans devront répondre à la question suivante:  « Êtes-vous d’accord pour que l’Ecosse devienne un pays indépendant? ». A moins d’une semaine du référendum, le oui et le non sont au coude à coude dans les sondages. L’écart s’est considérablement resserré ces dernières semaines : « le camp du oui a pour la première fois l’impression que la victoire est à sa portée » estime Nathalie Duclos, spécialiste de la politique écossaise et maître de conférences à l’Université Toulouse 2- Jean Jaurès.

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