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Google n’est pas la première entreprise à vouloir utiliser des drones. Amazon avait annoncé fin 2013, entretenir un projet similaire. L’usage de drones atmosphériques pour les entreprises privées va devenir le défi des prochaines années. C’est le magazine américain « The Atlantic » qui a suivi une partie des tests hors laboratoires.
Le programme « Projet Wing »
Le cahier des charges du programme « Projet Wing » est pour le moins ambitieux. Le géant américain projette que ses drones soient capables de livrer des colis de taille moyenne «en quelques minutes ». De plus, les drones devront voler plus bas que d’ordinaire.
C’est pour la clientèle de la ville que Google a mis en place ce dispositif. Cependant on ne peut oublier l’utilité d’une livraison par drone pour les personnes habitant loin des villes. Les responsables du projet appuient l’utilité d’un drone : « cela pourra servir à de très nombreuses personnes dans les situations d’urgence ».
Le déroulement des tests réels
Les tests ont été suivis par l’équipe de « The Atlantic ». Ils se sont déroulés en Australie près de la ville de Warwick, car la législation américaine ne permet pas le vol de drone appartenant à des entreprises privées. En tout plus d’une trentaine de test ont été réalisés.
Les colis ont transportés de la nourriture pour chiens, un kit de premier secours, de l’eau. L’envoie se fait dans le ciel. Grâce à un fils et des capteurs l’atterrissage est assuré sans dommage.
Les techniciens de Google ont pris en compte le fait, que les personnes veulent très souvent essayer d’atteindre le drone, comme l’explique le magazine américain : « Ils se sont rendu compte que les gens n’arrivaient pas à s’empêcher de vouloir mettre la main sur le colis, quand bien même ils avaient été prévenus que les hélices du drone étaient dangereuses ».
Malgré les arrangements à faire sur les premiers prototypes, il ne serait pas étonnant que dans quelques années les drones remplacent le classique système de la poste.