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La presse américaine rend hommage au journaliste Steven Sotloff

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Sur son compte Twitter encore actif, il se décrivait comme un « philosophe debout ». Steven Sotloff, journaliste free-lance originaire de Miami, a été éxécuté, deux semaines après son collègue James Foley par le groupe terroriste de l’Etat islamique en Irak.

La vidéo authentifiée

Mardi 2 septembre, l’État islamique a diffusé la vidéo de la décapitation du journaliste, que l’on découvre agenouillé dans le désert, vêtu d’une combinaison orange. A côté de lui, un homme entièrement vêtu de noir s’adresse à Barack Obama en lui reprochant « sa politique étrangère arrogante » menée contre l’EI. Selon le New York Times, l’homme de la vidéo, probablement un Britannique issu de la banlieue de Londres, serait aussi l’auteur du meurtre de James Foley.

Le lendemain, les autorités américaines ont authentifié les images de la vidéo intitulée Un second message à l’Amérique: « Le service des renseignements des États-Unis a analysé la vidéo récemment publiée… et a jugé qu’elle était authentique », a déclaré Caitlin Hayden, porte-parole du Conseil national de sécurité, comme le rapporte CNN.

Un journaliste honnête et courageux

De nombreux médias américains ont rendu hommage au journaliste assassiné, comme la rédaction de World Affairs, qui s’est dite « profondément attristée par la mort de Steven Sotloff » qui avait été leur correspondant étranger: « C’était un journaliste honnête, courageux et dévoué (…). Nos pensées et nos prières vont vers sa famille et ses proches » écrit encore le journal trimestriel.

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Après l’exécution de James Foley, les proches de Steven Sotloff avait lancé une pétition pour exhorter le président Barack Obama à prendre des mesures urgentes pour sauver la vie du journaliste free-lance. A la fin du mois d’août, la mère de Steven avait imploré Abou Bakr al-Baghdadi, le chef des djihadistes, pour qu’il libère son fils : « Vous, le calife, pouvez accorder l’amnistie. Je vous demande, s’il vous plaît, de libérer mon enfant », avait-elle déclaré dans une  vidéo.

« Nous nous ne laisserons pas intimider »

Comme l’a rapporté le quotidien américain Time, le président Barack Obama a condamné, mercredi 3 septembre, le meurtre du journaliste lors d’une conférence de presse en Estonie : « Peu importe ce que les meurtriers pensent qu’ils réussissent à faire en tuant des Américains comme Steven, ils ont déjà échoué », a déclaré Barack Obama, avant d’ajouter: « Nous nous ne laisserons pas intimider, et nous n’oublierons pas ».

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