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Le 12 novembre, Rosetta larguera Philae sur la comète 67P

Un petit tour de roue pour le module Philae, un grand pas pour l’Humanité… L’Europe prévoit d’écrire une nouvelle page de l’histoire spatiale lorsque, le 12 novembre prochain, le « passager » de sa sonde Rosetta sera le premier objet à se poser sur une comète, la comète 67P.

[image:1,l] (crédit: Shutterstock – La comète 67P et, à l’approche, la sonde Rosetta)

Dix ans, il aura fallu dix ans de voyage à la sonde Rosetta, à bord de laquelle voyage le module Philae, pour parcourir les 500 millions de kilomètres qui séparent la Terre de la comète 67P.

7 heures pour 20 kilomètres de chute

Rosetta devrait larguer Philae à 20 kilomètres d’altitude au-dessus de 67P, un noyau de 4 kilomètres de diamètre, composé de glaces et de poussières.

Compte tenu de la faible gravité observée sur 67P, il faudra 7 heures à Philae pour parcourir, en chute libre, ces 20 kilomètres, et atteindre le site J, une ellipse de quelques centaines de mètres sur la comète 67P – dont la forme a été comparée à un canard.

30 minutes pour recevoir un message depuis 67P

Pour parcourir les 500 millions de kilomètres de 67P à la Terre, les signaux émis par Rosetta mettent environ 30 minutes. Et ce n’est donc que vers 17 heures, ce 12 novembre que nous devrions recevoir la nouvelle du succès de l’opération Philae – Rosetta.

Après dix ans d’attente, les ingénieurs ont plusieurs plans de « rechange » au cas où un atterrissage – ou « acometissage » – s’avère impossible sur le site J de 67P.

Une fois son objectif atteint, Philae doit prendre une photo à 360° de son environnement. Une photo historique très attendue. 

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