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Le 40e Festival du cinéma américain de Deauville

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Son histoire

En 1975, le Festival du Cinéma Américain voit le jour à Deauville, au Centre international de Normandie, grâce à son maire Michel d’Ornano, et au soutien de Lucien Barrière. Il n’est à l’origine pas compétitif, il le devient à partir de 1995 où une sélection de longs métrages est mis en concurrence et depuis 1998, une sélection de courts métrages. En 1977, les « Hommages » sont créés pour honorer des figures remarquables du cinéma américain.

Ce festival fait l’unanimité du publique et accueil des célébrités comme Robert De Niro (1987, 1988, 1995), Clint Eastwood (1980, 1992, 1995, 2000), George Clooney (1998, 2007), ou encore Al Pacino (1999).

Selon Lionel Chouchan et André Halimi, organisateurs et délégués généraux de l’événement, le but de ce festival est de « montrer au public français, sans ostracisme, sans barrière et sans parti-pris, des films que seuls quelques privilégiés – émerveillés ou étonnés – ont découverts à New York ou à Los Angeles ». 

14 films en compétition

– «A Girl walks home alone at night» réalisé par Ana Lily Amirpour.

« À Bad City, ville étrange, lieu de tous les vices où suintent mort et solitude, les habitants n’imaginent pas qu’un vampire les surveille… Alors, quand l’amour s’en mêle, c’est une passion peu commune qui soudain s’embrase. Une passion couleur de sang»

– «I origins» réalisé par Mike Cahill.

« Le docteur en biologie moléculaire Ian Gray mène des recherches sur l’oeil humain quand sa rencontre avec une mystérieuse jeune femme va brouiller les frontières entre son travail et sa vie personnelle. Quelques années plus tard, la découverte scientifique révolutionnaire que lui et sa collègue Karen sont sur le point de faire marque le début d’un voyage extraordinaire amenant à relier entre eux des individus totalement étrangers, et à prouver que la science et les sentiments ne peuvent constituer deux univers séparés ».

– «It Follows» réalisé par David Robert Mitchell. 

« Après une expérience sexuelle apparemment anodine, Jay se retrouve confrontée à d’étranges visions et à l’inextricable impression que quelqu’un, ou quelque chose, la suit. Face à cette malédiction, Jay et ses amis doivent trouver une échappatoire aux horreurs qui ne semblent jamais loin derrière ».

– «Jamie Marks is dead » réalisé par Carter Smith. 

« Quand il disparaît, Jamie Marks apparemment ne manque à personne. Sauf peut-être à Adam, qui est hanté par lui ».

« Juillet de sang » réalisé par Jim Mickle.

« Une nuit de 1989, dans une petite ville du Texas. Richard Dane abat un homme qui vient de pénétrer par effraction chez lui. Cet acte, pourtant considéré comme héroïque par ses voisins, va rapidement l’entraîner dans une spirale sournoise de corruption et de violence ».

– « Love is strange» réalisé par Ira Sachs.

« Après trente-neuf ans de vie commune, George et Ben décident de se marier. Mais au retour de leur voyage de noces, George se fait subitement licencier. Du jour au lendemain, le couple n’est plus en mesure de rembourser le prêt de son appartement new-yorkais. Contraints de vendre et de déménager, ils vont devoir compter sur l’aide de leur famille et de leurs amis. Une nouvelle vie les éloignant l’un de l’autre s’impose alors dans leur quotidien ».

 « The better angels » réalisé A.J. Edwards.

« Indiana, 1817. Une nation américaine, à peine âgée de quarante ans, qui se relève difficilement de sa seconde guerre d’Indépendance. Des hommes et des femmes qui, pour survivre, mènent une lutte sans merci contre la nature et les maladies. Tel est le monde que découvre Abraham Lincoln à sa naissance. Sur une période de trois ans, le film retrace l’enfance du futur président des États-Unis, sa famille, les difficultés qu’il a traversées et qui l’ont construit, la tragédie qui l’a marqué à jamais, et les deux femmes qui l’aideront à accomplir son destin ».

« The good lie » réalisé par Philippe Falardeau.

« Inspirée de faits réels, l’histoire incroyable de quatre orphelins, survivants d’une attaque de leur village au Soudan. Ils parcourent près de 1 000 kilomètres à pieds pour rejoindre un camp de réfugiés des Nations Unies et survivre. Dix ans plus tard, ils gagnent le droit d’immigrer aux Etats-Unis à la suite d’un tirage au sort. Commence pour eux une nouvelle aventure extraordinaire, dans un monde inconnu et surprenant ».

– « Things people do » réalisé par Saar Klein.

« Bill, un père de famille dévoué, perd son travail du jour au lendemain. Il n’a alors pas d’autre choix que celui d’entrer, presque à son insu, dans l’illégalité. Quand il se lie d’amitié avec un inspecteur de police, c’est la double vie qui est désormais la sienne qui risque à terme d’être révélée ».

– « Un homme très recherché » réalisé par Anton Corbijn

« Plus de dix ans après les attentats du 11 septembre 2001, la ville de Hambourg a du mal à se remettre d’avoir abrité une importante cellule terroriste à l’origine des attaques contre le World Trade Center. Lorsqu’un immigré d’origine russo-tchétchène, victime de terribles sévices, débarque dans la communauté musulmane de Hambourg pour récupérer les biens (mal) acquis par son père, les services secrets allemands et américains sont alors en alerte. Une course contre la montre est engagée pour déterminer si cet « homme très recherché » est véritablement la victime qu’il prétend être, ou un extrémiste aux intentions destructrices ? ».

– « Uncertain terms » réalisé par Nathan Silver.

« Lorsqu’il surprend sa femme avec un autre homme, Robbie quitte Brooklyn et décide de s’installer à la campagne chez sa tante. Cette dernière gère un foyer d’accueil pour adolescentes enceintes. Seul homme parmi toutes ces femmes, Robbie devient malgré lui l’objet de toutes leurs attentions… Il rencontre alors Nina. Leur relation se complique au fur et à mesure que Robbie se rapproche d’elle, et que leur amitié suscite la jalousie des autres jeunes filles. Tout en essayant d’empêcher Nina de commettre la plus grosse erreur de sa vie, Robbie se retrouve pris au piège d’un triangle amoureux, entre Nina et Chase, le père immature de son enfant ».

– « War Story » réalisé par Mark Jackson.

« Photographe de guerre, Lee a passé une grande partie de sa vie dans les zones de conflits les plus meurtrières du globe. Plutôt que de retourner à New York après avoir été prise en otage en Libye et y avoir subi des sévices, elle choisit de se rendre dans un petit hôtel de Sicile pour s’isoler et évacuer à sa façon son « stress post-traumatique ». Elle y croise Hafsia, une jeune immigrée tunisienne qui cherche à tout prix à rejoindre la France, et qui ressemble à s’y méprendre à une jeune Libyenne que Lee a photographiée juste avant son enlèvement ».

« Whiplash » réalisé par Damien Chazelle.

« Andrew, dix-neuf ans, rêve de devenir l’un des meilleurs batteurs de jazz de sa génération. Mais la concurrence est rude au conservatoire de Manhattan où il s’entraîne avec acharnement. Il a pour objectif d’intégrer le fleuron des orchestres, celui que dirige Terence Fletcher, un professeur féroce et intraitable. Lorsque celui-ci le repère enfin, Andrew se lance, sous sa direction, à la recherche de l’excellence et de la perfection, quel qu’en puisse être le prix »

« White bird » réalisé par Gregg Araki.

« Kat Connors a dix-sept ans lorsque sa mère disparaît sans laisser de trace. Alors qu’elle découvre au même moment sa sexualité, Kat semble à peine troublée par cette absence et ne paraît pas en vouloir à son père, un homme effacé. Mais, peu à peu, ses nuits peuplées de rêves vont l’affecter profondément et l’amener à s’interroger sur elle-même et sur les véritables raisons de la disparition de sa mère »

Les Jurys

Le président du Jury est Costa Gavras accompagné d’Emmanuelle Béart, de Claude Lelouch, de Vincent Lindon, d’André Téchiné, de Jean-pierre Jeunet, de Pierre Lescure et de Marie-Claude Pietragalla.

Et, la présidente du Jury Révélation Cartier est Audrey Dana accompagnée d’Anne Berest, de Christine & The Queens, de Clémence Poesy, de Lola Bessis et Freddie Highmore. 

Les prix en jeu

Grand prix

Prix du jury

Prix de la critique internationale

Prix de la Révélation Cartier

Prix Michel-d’Ornano est décerné au film « Elle l’adore » réalisé par Jeanne Herry et dont les interprètes principaux sont Sandrine Kiberlain et Laurent Lafitte.

Prix littéraire Lucien Barrière est composé des sept journalistes et écrivains : Frédéric Beigbeder, Adélaïde de Clermont-Tonnerre, François Forestier, Jean-Claude Lamy, Éric Neuhoff, Patrick Poivre d’Arvor, Gonzague Saint Bris. Il est remis chaque année pendant le Festival du Cinéma Américain de Deauville et lors d’un déjeuner en présence de l’auteur-lauréat. Le Prix littéraire Lucien Barrière 2014 est décerné au livre: « LE FILS de PHILIPP MEYER » écrit par Albin Michel, titre original « The Son », traduit de l’américain par Sarah Gurcel, Collection « Terres d’Amérique », 2014. 

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