Le livre de Valérie Trierweiler a piqué la curiosité, mal placée – diront certains – de 145 000 personnes, moins d’une semaine après sa parution. Malgré ce succès – et les difficultés que traverse le milieu de l’édition -, certaines librairies résistent…
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Les chiffres
« Merci pour ce moment », publié aux éditions des Arènes , a été vendu à 145 000 exemplaires, chiffres arrêtés au dimanche 7 septembre, sur un total pour le premier tirage de 200 000 exemplaires.
D’après le comuniqué de presse du groupe GfK «s’est écoulé 145.000 exemplaires, dont 14.000 au format numérique et 131.000 pour l’édition papier.»
Selon les éditions Les Arènes, le tirage global du livre atteindra en fin de semaine 510 000 exemplaires.
Des libraires rappelés à l’ordre
« Merci pour ce moment », a été censuré par certains libraires en désaccord avec le fait de laver son linge sale en public…
A la base de ce boycott, Damjan Petrovic, responsable de la librairie L’Imaginaire, qui n’avait pas le livre de Valérie Trierweiler. Il affiche alors, derrière sa caisse, un écriteau : « Nous n’avons pas le livre de Trierweiler ». Il a ensuite pris une photo de cette annonce pour la mettre sur instagram. Résultat : 20 000 personnes ont partagé cette information sur les autres réseaux, Facebook, Twitter…
D’autres libraires, qui n’ont pas reçu l’ouvrage ou qui ont été très peu servis, ont emboité le pas, selon le journal Le Monde.
« Nous sommes libraires. Nous avons 11 000 livres. Nous n’avons pas vocation à être la poubelle de Trierweiler et de Hollande. “Merci pour ce moment” de compréhension. »
« Désolé, nous n’avons plus le livre de Valérie Trierweiler, mais il nous reste des ouvrages de Balzac, Dumas, Maupassant. »
«Désolés, nous n’avons pas le livre de V. Trierweiler, mais nous avons Balzac, Dumas…» http://t.co/tY5hanIPCq pic.twitter.com/QozwzQCuAk
— Libération (@libe) 7 Septembre 2014
« Non merci pour ce moment » : quand des libraires préfèrent Balzac à Valérie Trierwei… http://t.co/CiDcxPy272 pic.twitter.com/FqVTk9oKiA
— ن Brigitte ن (@gittebri57) 6 Septembre 2014
Mardi 9 septembre, le Syndicat de la librairie française (SLF) a rappelé, mardi, que « rien n’est plus éloigné des libraires que la censure, fut-elle commerciale ».