Ce mardi 9 septembre, le premier rapport policier vient d’être publié sur les conséquences du crash. C’est le Bureau d’enquête néerlandais pour la sécurité qui est en charge du dossier. Un mois après l’accident, beaucoup de questions restent encore sans réponses.
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Le rapport publié par le Bureau d’enquête néerlandais éclaire les circonstances de l’accident survenu le 17 juillet dernier. Le crash du vol MH17 a causé la mort de 298 victimes dont une majeure partie était néerlandaise. La communauté internationale accuse la Russie et les indépendantistes ukrainiens d’être à l’origine de l’accident.
C’est une première ébauche du rapport finale qui vient d’être publiée. Il faudra attendre l’été 2015 pour avoir une version définitive de l’enquête. La zone du crash est en plein cœur de la crise ukrainienne, ce qui rend très compliqué le déroulement de l’enquête. La plupart des chercheurs néerlandais ne se sont pas rendus sur place. Les premières conclusions ont été faites à partir des boîtes noires, des photos et des vidéos.
Une fin de manière abrupte
Le bureau d’enquête affirme « qu’il n’y a aucune indication selon laquelle le crash a été causé par une défaillance technique, ou par l’action de l’équipage ».
L’hypothèse selon laquelle c’est un problème interne à l’appareil est donc définitivement écartée. Il ne fait plus l’ombre d’un doute que l’avion s’est fait mitrailler.
« Le vol MH17 du Boeing 777-200 opéré par la Malaysia Airlines s’est disloqué en vol, en raison probablement de dégâts structurels causés par un grand nombre de projectiles à grande vitesse qui ont pénétré dans l’avion depuis l’extérieur ».
La destruction du Boeing est décrite dans le rapport comme abrupte, intervenue au cours d’un vol sans encombre.
La réaction des indépendantistes
Le but de ce rapport n’est en aucun cas d’accuser les indépendantistes ou le gouvernement russe. « Nous enquêtons sur les causes de l’accident mais pas sur les responsabilités ».
La réaction des séparatistes ne s’est pourtant pas fait attendre. Dès la publication de ce rapport, Alexandre Zakhartchenko a déclaré : « Je ne peux dire qu’une chose : nous n’avons tout simplement pas d’équipement technique capable d’abattre un Boeing, y compris cet avion malaisien. »
