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Depuis le 21 mars dernier, selon le dernier bilan de l’Organisation Mondial de la Santé (OMS), le virus a tué 2 461 personnes, sur 4 985 cas recensés, en Guinée, au Liberia, en Sierra Leone, au Nigeria et en République Démocratique du Congo (RDC).
L’ONU s’engage
L’ONU (Organisation des Nations unies), qui a pour objectifs d’assurer la sécurité internationale, le développement économique, le progrès social, l’application des droits de l’homme et la réalisation à terme de la paix mondiale, a décidé d’adopter des mesures nécessaires à la maitrise du virus Ebola.
Une implication qui reste surprenante car le Conseil de sécurité n’a pas pour habitude de s’occuper des questions de santé publique. Seulement, la situation est urgente, les pays contaminés par Ebola sont pratiquement mis en quarantaine alors que le virus continue de se propager.
Lundi 15 septembre, Samantha Power, ambassadrice américaine à l’ONU qui préside le Conseil en septembre, a indiqué qu’« Il est essentiel que nous examinions la progression de l’épidémie et que nous mobilisions les ressources ».
De cette réunion, « des engagements concrets » sont attendus pour restreindre le virus Ebola.
L’ONU demande un milliard de dollars pour lutter contre #Ebola
— France Info (@franceinfo) 16 Septembre 2014
Les participants de cet engagement
Les représentants des pays les plus touchés, le Liberia, la Sierra Leone et la Guinée, ont été conviés à cette réunion.
Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, la directrice générale de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Margaret Chan, et le coordinateur de l’ONU pour Ebola, le Dr David Nabarro, y ont également assisté.
Un rassemblement a déjà eu lieu
Lundi 15 septembre, une réunion de coordination a été organisée à Bruxelles, avec l’OMS, l’ONU et certaines ONG afin d’établir un bilan sur la situation en Afrique de l’Ouest et faire avancer l’Union Européenne dans ses engagements contre Ebola.
L’UE a, pour l’instant, déboursé 170 millions d’euros pour combattre ce virus.
Ces fonds seront investis pour « Améliorer les soins de santé, ou fournir des laboratoires mobiles (…) Améliorer les services publiques et renforcer la stabilité économique (…) monter des hôpitaux de campagne » d’après Pierre Bénazet, journaliste à France Info.
Il ajoute que « L’évacuation du personnel de santé vers l’Europe en cas d’affection sera organisé au niveau de l’UE ». « Le projet d’un pont aérien humanitaire via le Ghana, voir le Sénégal » sera également mis au point par l’Union Européenne.