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«WildLeaks»: le site qui lutte contre les crimes environnementaux

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Sept ans après le lancement de WikiLeaks, un autre site lanceur d’alerte « WildLeaks » entend bien faire parler de lui. Créée en février 2014, cette plateforme a été développée pour dénoncer les crimes environnementaux dans le monde.

Un site contre les crimes environnementaux

Présenté par ses fondateurs comme la première plateforme sécurisée et anonyme visant à dénoncer des crimes contre la faune sauvage et les forêts, le site reçoit des informations qui sont étudiées, vérifiées et validées par l’équipe de WildLeaks, afin de pouvoir lancer une enquête et diffuser l’information dans les médias, comme l’explique dans un communiqué de presse Andrea Crosta, fondateur de WildLeaks et co-fondateur de l’Elephant Action League (EAL), l’association qui finance le projet.

« Le crime contre la faune est la quatrième plus grande criminalité transnationale d’une valeur d’au moins 17 milliards de dollars par an, après le trafic de stupéfiants, la contrefaçon et le trafic d’êtres humains », explique le leader du site. Ces crimes menacent non seulement de nombreuses espèces – éléphants, rhinocéros, félins et singes – mais dégradent aussi les forêts, et représentent un coût pour l’homme.

Aux côtés d’Andrea Crosta, trois autres personnes s’activent: Pauline Verheij, chargée de projet, mais aussi Fiona Macleod, journaliste sud-africaine spécialisée dans les questions environnementales, à la tête de l’Oxpeckers Center, une unité d’enquêtes journalistiques en Afrique du Sud spécialisée sur les problèmes environnementaux, ainsi que Fiachra Kearney, spécialiste de la lutte contre le trafic des espèces sauvages et des êtres humains.

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Anonymat sur le réseau TOR

Pour dénoncer les crimes environnementaux sur « WildLeaks », les lanceurs doivent passer par le réseau informatique TOR – « The Onion Router », littéralement le routeur oignon – un système garantissant l’anonymat.

Depuis son lancement en février, WildLeaks aurait rasemblé une cinquantaine d’informations. L’objectif numéro un est aujourd’hui de faire parler du site dans les médias, afin qu’un maximum de lanceurs d’alerte prennent connaissance de son existence et fournissent des renseignements pour lutter contre les crimes contre l’environnement.

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