Site icon La Revue Internationale

Aides à la famille: ce que le gouvernement compte réduire et éliminer

[image:1,l]

(Photo : MNStudio/Shutterstock.com)

Annoncées en début de semaine, les mesures du projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2015 ont déjà suscité de nombreuses réactions parmi les familles. L’objectif affiché par le gouvernement est clair : 700 millions d’euros d’économies en une année. Et pour y parvenir, les aides à la famille vont être largement rabotées.

Réduction du congé parental

Bien qu’il vienne tout juste d’être réformé, le congé parental est de nouveau visé par le gouvernement. A partir du deuxième enfant, le congé parental devrait être davantage partagé entre le père et la mère de l’enfant.

Les deux parents auront donc l’obligation de partager les trois années de congé parental. Toutefois rien n’a été décidé quant à l’ampleur de ce partage. Cette mesure est d’ores et déjà vivement critiquée chez les mères de famille qui estiment qu’elle enfreindrait leur liberté de choisir de s’occuper de leurs enfants plutôt que de reprendre leur travail. Actuellement, seuls 3% des pères profitent du congé parental.

Prime de naissance réduite à partir du deuxième enfant

Actuellement, une grande partie des familles françaises bénéficient d’une prime de naissance qui s’élève à 923€. A partir du deuxième enfant, cette prime devrait être réduite à 308€.

Le gouvernement estime en effet que la plupart des dépenses d’équipement ne sont importantes que pour l’arrivée d’un premier enfant.

Baisse de l’aide à la garde d’enfants

Le complément de libre choix du mode de garde (CMG) permet à une famille d’employer plus facilement une assistante maternelle agrée ou une garde d’enfants à domicile.

Calculée sur la base des revenus des parents, la CMG varie entre 87,19 euros et 460,93 euros par mois. Désormais, une nouvelle tranche sera ajoutée au calcul et une partie des familles verra le montant de sa CMG baisser.

Majoration des allocations familiales repoussée

Actuellement, lorsqu’un enfant atteint l’âge de 14 ans, les allocations familiales sont majorées de 64,67 euros.

Cette majoration devrait être décalée aux 16 ans de l’enfant.

Quitter la version mobile