Site icon La Revue Internationale

Brésil: la présidentielle se joue aussi sur les réseaux sociaux

dilma_rousseff.jpgdilma_rousseff.jpg

[image:1,l]

Dans un pays qui figure à la troisième place mondiale en termes d’utilisateurs sur Facebook, Dilma Rousseff et Aecio Neves l’ont bien compris: les réseaux sociaux jouent un rôle essentiel dans leur stratégie de communication.

Au coude à coude dans les sondages, la présidente sortante et le candidat de centre-droit utilisent ces plateformes pour  véhiculer leur message et essayer de convaincre les électeurs indécis à quelques jours du second tour de l’élection présidentielle, qui se déroulera  dimanche 26 octobre.

Stratégie de communication

Avec plus d’un million et 750 followers sur Facebook, Dilma Rousseff se sert du réseau social pour diffuser ses spots de campagnes, messages de soutien d’internautes et de personnalités, comme le célèbre chanteur Caetono Veloso.

Même logique pour le candidat social-démocrate Aecio Neves, qui comptabilise plus de trois millions de membres sur sa page officielle, et qui a récemment diffusé la vidéo de soutien de la chanteuse brésilienne Paula Toller.

Débats en ligne

Les Brésiliens qui ont largement utilisé Facebook ou Twitter lors du mouvement protestataire qui a secoué le Brésil en 2013, utilisent ces espaces de réflexion pour échanger et débattre sur les thèmes de la campagne.

Le premier débat entre Dilma Rousseff et la candidate écologiste aurait ainsi suscité plus de cinq millions d’interactions sur Facebook, selon France 24.

[image:2,l]

Temps d’antenne

Les réseaux sociaux sont une alternative efficace à la télévision ou à la radio au Brésil où le temps d’antenne limité, varie en fonction des candidats.

 « La législation brésilienne organise ce qu’on appelle la « campagne officielle » : toutes les chaînes de télévision et de radio sont obligées de diffuser à la même heure, deux fois par jours, des émissions qui sont fabriquées par les candidats. Inutile de zapper, toutes les chaînes hertziennes diffusent le même programme, à l’heure du déjeuner, puis le soir » explique à JOL Press Stéphane Monclaire, politologue, spécialiste de l’Amérique latine et maître de conférences à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.

Mais le temps de parole n’est pas le même pour tous les candidats : « il proportionnel au poids des partis à la Chambre des députés qui appuient le candidat ». La présidente sortante Dilma Rousseff a, par conséquent,  plus de temps d’antenne que ses adversaires politiques.

Quitter la version mobile