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Compléments alimentaires: attention aux effets secondaires

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Les compléments alimentaires se sont invités dans nos assiettes (Photo: Shutterstock.com)

Contre la perte de cheveux, pour mincir, mieux bronzer, anti-fatigue… Les compléments alimentaires et autres vitamines ont la cote. En France, un adulte sur cinq et un enfant sur dix en consomment au moins une fois dans l’année, selon une étude (INCA 2, fin 2005 / 2007). 23% des adultes et 12% des enfants consommateurs de ces produits en prennent toute l’année ou presque. En 2013, le chiffre d’affaires de ce marché s’élevait à 1,3 milliard d’euros.

Aliments enrichis

Considérés par le grand public comme anodins, ces produits – pris la plupart du temps sans avis médical – peuvent présenter des risques pour la santé du consommateur. C’est ce qui ressort d’un rapport de l’Agence nationale de sécurité sanitaire (ANSES), publié mardi 7 octobre. Après trois ans de surveillance, l’Agence tire la sonnette d’alarme et attire tout particulièrement l’attention sur les compléments minceurs et capillaires, rapporte 20 Minutes.

Depuis le lancement, en 2009, de son dispositif de « nutrivigilance », l’ANSES a reçu plus de 1 500 signalements d’effets indésirables liés à ces produits. Les trois quarts concernent des compléments alimentaires, le dernier quart des aliments enrichis (boissons énergisantes, beurre anti-cholestérol) ou des denrées destinées à une alimentation particulière (sportifs, personnes âgées).

« Pilules miracles » 

Parmi les substances dans le collimateur de l’Agence : des produits exotiques (le jus de noni, la gomme de guar), la levure de riz rouge (anti-cholestérol), ou encore la synéphrine (amincissant présent dans l’écorce d’orange amère). Tous produits confondus, les effets secondaires cités sont d’ordre gastrique, allergique, cardio-vasculaire, neurologiques ou hépatique.

Bref, mieux vaut demander conseil auprès d’un pharmacien ou d’un médecin avant de consommer ces « pilules miracles ». En outre, le directeur général de l’Anses Marc Mortureux rappelle dans les colonnes du Figaro que « pour la majorité d’entre nous, une alimentation équilibrée et diversifiée suffit pour couvrir les besoins en macro et micro-nutriments ».

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