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Ebola: un cas diagnostiqué aux Etats-Unis, une première

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Un patient ayant contracté la maladie en Afrique, mais dont la maladie s’est déclarée aux Etats-Unis, a été diagnostiqué au Texas (Photo: Shutterstock.com)

Pour la première fois, un cas d’Ebola a été diagnostiqué hors d’Afrique, a indiqué mardi 30 septembre un porte-parole des Centres américains de contrôle et de prévention des maladies (CDC). Le patient, un Américain, avait voyagé au Liberia – très durement touché par l’épidémie de fièvre hémorragique (plus de 1 800 morts). Il est revenu aux Etats-Unis le 20 septembre.

Le malade, qui a consulté un médecin le 26 septembre, est hospitalisé depuis le 28 septembre au Health Presbyterian Hospital à Dallas (Texas), où il a été placé en soins intensifs. « Au regard des symptômes et des récents voyages effectués, nous l’avons admis à l’hôpital et placé en quarantaine pour déterminer s’il a été infecté par le virus Ebola », a précisé l’hôpital dans un communiqué.

Entourage 

Selon le directeur des CDC, le Dr Tom Frieden, il « n’y a aucun risque » que cette personne ait pu infecter des passagers à bord de l’avion qui l’amenait au Texas : il n’avait alors aucun symptôme et n’était donc pas contagieux. En revanche, il a jugé « possible que des membres de l’entourage du malade contractent Ebola dans les prochaines semaines (la période d’incubation peut aller jusqu’à 21 jours, ndlr) ». De ce fait, les personnes concernées vont être étroitement surveillées.

Dimanche 28 septembre, un médecin américain en contact avec le virus Ebola en Sierra Leone a été rapatrié et placé en quarantaine pour observation dans une clinique près de Washington. Deux médecins américains et une missionnaire aide-soignante rapatriés aux Etats-Unis après avoir contracté le virus au Liberia ont été dernièrement déclarés guéris. 

3 000 morts 

La transmission du virus se fait par contact direct avec le sang, les liquides biologiques (sueur, salive, urine, sperme etc.) ou les tissus des personnes infectées. L’infection peut donc aussi se transmettre par le biais d’objets souillés (draps, vêtements, seringues) et les cadavres. L’épidémie d’Ebola – la plus grave depuis l’identification du virus en 1976 – a déjà tué plus de 3 000 personnes en Afrique de l’Ouest, selon un dernier bilan de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

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