Casey Nocket a publié des photos de ses «œuvres» sur internet. Problème : qu’on aime ou qu’on n’aime pas ses graffitis, la jeune femme a enfreint la loi.
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Les gardes-forestiers du parc national américain de Yosemite (ouest) font la chasse à une jeune « artiste » (Photo : Shutterstock.com)
« C’est de l’art, pas du vandalisme, je suis une artiste », s’est défendue Casey Nocket. Pas sûr que les autorités américaines soient du même avis. La jeune femme de 21 ans a enflammé les réseaux sociaux en postant des photos de ses « œuvres » – des graffitis peints sur les rochers du parc de Yosemite (Californie) – sur Instagram et Tumblr, sous le pseudo Creepytings.
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Ses comptes ont été fermés. Mais plusieurs médias ont fait des captures d’écran montrant des échanges où elle défend son travail, se comparant à Banksy, le célèbre street artist britannique.
Elle aurait, selon la presse américaine, laissé sa marque dans dix parcs nationaux, y compris celui du Grand Canyon (Arizona) et celui des montagnes Rocheuses (Colorado).
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Mardi 28 octobre, la page « We the people » du site de la Maison Blanche, qui permet de lancer des pétitions, affichait plus de 10 700 signatures réclamant de poursuivre la jeune femme avec « les charges d’accusations les plus sérieuses possibles pour ces infractions ». « Casey Nocket a voyagé à travers l’ouest américain en vandalisant les parcs et monuments nationaux avec son ‘art’.»
La jeune femme pourrait risquer jusqu’à un an de prison et 20 000 dollars (environ 15 700 euros) d’amende selon le délit retenu, précise le site 20 Minutes.
Certains twittos ont vigoureusement condamné ces tags.
Don’t call yourself an artist Casey Nocket. It’s nauseating. #CaseyNocketShouldGoToJail pic.twitter.com/XxiELvnSHb
— Silvestre A Acedillo (@ace1117venutec) 27 Octobre 2014
Don’t be an asshat and deface our wilderness. Don’t be a #CaseyNocket. pic.twitter.com/3Aqvxl5ga7
— Jeff Hester (@TheSoCalHiker) 22 Octobre 2014