Selon une étude américaine, le dysfonctionnement olfactif chez les plus âgés est un indicateur du risque de décès dans les cinq ans.
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Les personnes plus âgées incapables d’identifier des odeurs simples ont un risque accru de mortalité dans les cinq ans. C’est ce que révèle une étude menée par des chercheurs de l’université de Chicago, publiée mercredi 2 octobre dans la revue PLOS ONE.
Cet indicateur serait même plus fiable qu’un diagnostic d’insuffisance cardiaque, de cancer ou de maladie pulmonaire. Seules les pathologies hépatiques graves sont un indicateur plus fort.
Rose, poisson, cuir
L’âge fait une grande différence puisque 64% des plus jeunes (57 ans) ont pu reconnaître toutes les odeurs, contre seulement 25% des plus âgés (85 ans), souligne Le Parisien.
Signe avant-coureur
Comment expliquer ce phénomène ? Le système olfactif est doté de cellules souches capables de se régénérer. L’altération de l’odorat signalerait une baisse de la capacité générale de l’organisme à se régénérer avec l’âge. C’est « un signe avant-coureur que quelque chose ne tourne plus rond dans l’organisme », résume le Dr Jayant Pinto, l’un des principaux auteurs de cette étude.
Selon lui, ces résultats « pourraient permettre de développer des tests cliniques utiles et pas chers, capables d’identifier rapidement des personnes courant un plus grand risque de mortalité ».