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Les bourreaux d’Hervé Gourdel auraient été identifiés

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L’étau semble semble se resserrer autour des ravisseurs d’Hervé Gourdel, l’otage français décapité en septembre par les Soldats du califat (Jund Al-Khilafa), un groupe affilié à l’Etat islamique (EI).

Comme le rapporte le quotidien El Watan, les militaires algériens ont localisé et détruit le camp des assassins du guide de haute montagne niçois de 55 ans, dans le massif montagneux de Aït Ouabane, à Iboudrarène, à moins d’un kilomètre du lieu du rapt d’Hervé Gourdel. « Le campement qui servait d’abri pour ce groupuscule terroriste lors de l’exécution de son acte abject a été détruit et les équipements qui étaient en sa possession ont été récupérés », a ainsi affirmé le ministère.

Le corps d’Herbé Gourdel toujours introuvable

Des obus de mortier Hawn (russe), des aliments, un téléphone portable, des jumelles, des habits ont été retrouvés dans ce campement. Laissant à penser que les kidnappeurs ont fui précipitamment en voyant arriver les soldats lancés à leurs trousses, comme l’indique un officier cité par El Watan : « Peut-être lorsqu’ils ont vu de loin l’arrivée des militaires, à la suite de l’enlèvement de Gourdel, ils ont pris la fuite. Ils n’ont pas pour habitude d’abandonner autant de provisions alimentaires, d’ustensiles, de chaussures, de médicaments, etc., si ce n’était pas une affaire de survie. Ils se sont dispersés rapidement ».

Surtout, l’armée algérienne, comme le relaie le journal qui a suivi les opérations, a désormais identifié les cinq islamistes qui ont pris part à la décapitation du Français. Ils seraient cinq, âgés de 20 à 54 ans, originaires de Boumerdès et de Bouira. L’auteur de l’égorgement, lui, serait le mufti du groupe, un Algérois quinquagénaire, vétéran de la guerre civile qui a déchiré l’Algérie dans les années 1990 et causé, en une décennie, 200 000 morts.

Dans un communiqué, les autorités d’Alger précisent qu’« avec l’opération de recherche et de ratissage qui est toujours en cours, l’Armée nationale populaire réitère sa détermination et sa volonté de poursuivre ces criminels, jusqu’à leur élimination totale ».

Pour l’heure, le corps d’Hervé Gourdel n’a pas été encore retrouvé.

 

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