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Les Kurdes finiront-ils par gagner la bataille de Kobané?

28.10.2014 par La Rédaction
Les Kurdes finiront-ils par gagner la bataille de Kobané?

A Kobané, les combattants kurdes résistent plus que jamais. Après avoir repoussé une offensive djihadiste au nord de la ville, ils s’apprêtent à recevoir des renforts humains venus d’Irak pour relancer la défense de la cité syrienne. Les Kurdes finiront-ils par remporter la bataille de Kobané ?

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La bataille de Kobané ne devait durer que quelques jours. Selon les prédictions de nombreux experts, l’Etat Islamique était promis à une grande victoire face aux Kurdes défendant leur cité syrienne. Pourtant, cela fait désormais 40 jours que les combattants des Unités de protection du peuple kurde (YPG) défendent ardemment leur territoire dans une bataille qui a déjà fait plus de 800 morts, dont 481 djihadistes, 302 combattants Kurdes et 21 civils, selon les estimations de l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH).

Victoire des Kurdes au nord de Kobané

Les Kurdes sembleraient même gagner du terrain. En effet, ces derniers jours, les combattants sont parvenus à repousser un assaut des djihadistes de l’Etat Islamique. Ces derniers n’ont pas réussi à prendre le contrôle d’un quartier situé au nord de la ville, une zone particulièrement stratégique car très proche de la frontière avec la Turquie.

C’est pour cela que l’Etat Islamique se concentrait sur cette conquête, afin « d’assiéger » les combattants kurdes et « dans la ville, couper leur route d’approvisionnement et les empêcher d’évacuer leurs blessés vers la Turquie », a ainsi commenté l’Observatoire syrien des droits de l’Homme selon des propos retranscris par Libération.

Au même moment, d’autres combats se sont déroulés dans les quartiers de Souk el-Hal et Kani Arabane, deux secteurs situés au nord de la ville tandis que des affrontements sont également survenus au sud.

Les Etats-Unis acheminent des armes

C’est grâce aux raids aériens menés par la Coalition internationale et aux livraisons d’armes dont on pu bénéficier les combattants kurdes que ces derniers sont parvenus, jusqu’à présent, à tenir sur le terrain.

Le 20 octobre dernier, les Etats-Unis larguaient, pour la première fois, des armes, munitions et du matériel médical aux combattants kurdes de Kobané (matériel fourni par les autorités kurdes d’Irak). Cette annonce avait suscité une grande opposition côté turc où le président Erdogan considère les combattants kurdes comme une organisation terroriste alliée avec le PKK, pire ennemi d’Ankara.

« Nous comprenons l’inquiétude ancrée de longue date chez les Turcs à l’égard de différentes organisations, notamment des organisations Kurdes, avec lesquelles ils sont en conflit », a ainsi déclaré Barack Obama. « Cependant, notre conviction très profonde est que les États-Unis et la Turquie font face à un ennemi commun avec l’EIIL et qu’il nous faut agir de manière urgente », avait encore déclaré le président américain à l’adresse de son homologue turc.

N’en déplaise à Recep Tayyip Erdogan, qui n’a pas voulu que ces livraisons transitent par son territoire, les Kurdes de Syrie ont affirmé que cette aide militaire « auront un impact positif sur le déroulement des opérations militaires », selon les propos de Redur Xelil, un porte-parole des combattants Kurdes interrogé par Reuters.

Des renforts humains attendus à Kobané

Outre les armes, ce sont désormais des hommes qui devraient arriver en renfort des combattants kurdes de Syrie. Des Peshmergas venus du Kurdistan irakien ont été autorisés par la Turquie à transiter sur son territoire pour rejoindre le front de Kobané.

Ils devraient arriver dans les jours qui viennent et seraient plusieurs dizaines, au maximum 200, selon un porte-parole de la région autonome du Kurdistan qui a également précisé que ces soldats seront équipés d’armes automatiques, de mortiers et de lance-roquettes.

Par ailleurs, 1 300 hommes de l’Armée syrienne libre, qui combat Bachar al-Assad depuis les premiers jours de la crise syrienne, pourraient également rejoindre Kobané, a ainsi affirmé le président turc. Une information qui a été complétée par Saleh Muslim, un des chefs Kurdes à Kobané, qui a affirmé que « des renforts (de l’ASL) veulent venir (à Kobané) mais ils n’arriveront pas avant la conclusion d’un accord ».

Les Etats-Unis confiants

Ces derniers éléments ont fait dire aux Américains que la situation était sous contrôle à Kobané. Les Etats-Unis se sont en effet montrés confiants quant à la victoire des Kurdes face aux djihadistes de l’Etat Islamique.

« Si vous regardez ce qui s’est produit depuis une semaine et demie, la ligne de front à Kobané n’a presque pas bougé », a ainsi affirmé un responsable du Commandement militaire américain, selon des propos retranscris par Le Figaro. « Je pense que les défendeurs Kurdes vont être en mesure de résister », aurait encore estimé un autre responsable du ministère de la Défense, toujours selon Le Figaro.

La position turque évolue

Si les Etats-Unis se montrent confiants, c’est notamment en raison de l’évolution de la position turque. L’autorisation par les autorités d’Ankara de laisser passer ces quelques Peshmergas pourraient en effet changer la donne sur le terrain. Jusqu’ici, la Turquie n’acceptait que d’accueillir sur son territoire les réfugiés kurdes en provenance des zones de conflits.

Selon le quotidien turc Taraf, il n’aurait suffit que d’un appel de Barack Obama à son homologue turc pour que la donne change.

« A peine quelques heures après qu’Erdogan a déclaré que le PYD était une ‘organisation terroriste’, et qu’il n’était donc pas possible de lui livrer des armes, la Turquie a complétement tourné sa veste », note le quotidien qui affirme que ce changement serait intervenu « à la suite d’un coup de fil d’Obama ».

Sous la pression internationale, la Turquie qui reste impassible face à la bataille de Kobané qui se déroule pourtant à quelques centaines de mètres de sa frontière, se voit donc forcée d’agir et de revenir sur sa position. Les combattants kurdes de Kobané pourraient être les premiers bénéficiaires de cet assouplissement.

La Rédaction


Etat islamique Irak Kobané Syrie Turquie
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