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Leung Chun-ying, chef de l’exécutif de Hong Kong, refuse de démissionner

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Les étudiants hongkongais, en grève depuis le 22 septembre, réclament sa démission. Mais le très controversé Leung Chun-ying, chef de l’exécutif de Hong Kong, a exclu de démissionner, jeudi 2 octobre.

Les manifestants ne lâchent rien

Pacifiques, mais bien décidés à continuer leur combat pour la démocratie, les étudiants et les lycéens hongkongais – rejoins par des dizaines de milliers de manifestants – battent le pavé pour dénoncer la domination de la Chine. Une exacerbation, renforcée en août dernier, lorsque les autorités chinoises ont annoncé qu’elles accordaient le suffrage universel direct à l’élection du chef du gouvernement en 2017, tout en maintenant le contrôle des candidatures.

«Si notre chef de l’exécutif et le gouvernement central ne respectent ni n’écoutent l’opinion publique, nous étudierons différentes actions à mener dans les jours prochains, y compris l’occupation d’autres lieux comme les principaux bâtiments gouvernementaux», a déclaré un membre du mouvement étudiant Scholarism, interrogé par l’AFP.

 « Pour que le rêve chinois devienne réalité »

Aujourd’hui âgé de 60 ans, Leung Chun-ying a fait carrière dans l’immobilier après avoir effectué des études d’ingénieur appliquées au Royaume-Uni. Il se fait un nom en rejoignant la compagnie Jones Lang Wootton, spécialisée en conseil en immobilier d’entreprise Jones Lang Wootton, avant d’intégrer le cabinet de conseil DTZ Holdings.

Elu chef de l’éxecutif de Honh Kong le 25 mars 2012, il reçoit le soutien du premier ministre chinois Wen Jiabao: « Si nous travaillons ensemble, je suis sûr que Hong Kong, la perle de l’Orient, brillera à nouveau », déclare-t-il lors de son investiture, en juillet 2012.

Deux ans plus tard, l’homme politique symbolise aux yeux des manifestants la mainmise de Pékin sur Hong Kong, ancienne colonie britannique rétrocédée à la Chine. Ses appels a cesser « immédiatement » les manifestations sont restées lettre morte. « Le développement de Hong Kong et celui du continent, sont étroitement liés. Nous devons travailler main dans la main pour que le rêve chinois devienne réalité », a-t-il déclaré dans son discours pour la Fête nationale chinoise, le 1er octobre.

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