Benjamin Netanyahu était en visite à la Maison Blanche, mercredi 1er septembre, où il a été reçu par Barack Obama. Une visite sous tension durant laquelle le président américain a parlé de paix tandis que son homologue s’est concentré sur le dossier iranien.
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C’est la première fois depuis le dernier conflit ouvert qui a opposé Israël au Hamas palestinien que le président américain rencontrait son homologue israélien.
Un processus de paix israelo-palestinien à relancer
Barack Obama et Benjamin Netanyahu se sont retrouvés à la Maison Blanche, mercredi 1er octobre pour une entrevue d’environ une heure qualifiée de tendue par les observateurs de la scène.
Durant leur entretien, le président américain a tenté de relancer les négociations de paix entre Israël et l’Autorité palestinienne.
« Nous devons trouver les moyens de faire évoluer le statu quo pour que les citoyens israéliens chez eux, comme les enfants à l’école, soient à l’abri d’un tir de roquette, mais également que nous ne soyons pas confrontés à la tragédie d’enfants palestiniens tués », a ainsi déclaré Barack Obama en face du président de l’Etat hébreu.
Depuis son entrée en fonction au Secrétariat d’Etat en février 2013, John Kerry a tout mis en œuvre pour relancer le processus de paix, mais celui-ci a pris fin en avril dernier.
Benjamin Netanyahu veut s’assurer que l’Iran reste persona non grata
Benjamin Netanyahu a pour sa part tenté de recentrer les discussions sur le dossier iranien. Alors que les diplomaties américaines et iraniennes se sont sensiblement rapprochées ces derniers mois, depuis l’entrée en fonction du président Hassan Rohani et des efforts iraniens en faveur d’un apaisement des relations avec la communauté internationale, Benjamin Netanyahu voit d’un mauvais œil la perspective d’une fin des sanctions internationales contre la République islamique.
« L’Iran cherche un accord qui entraînerait la levée des sanctions mises en place grâce à vos efforts et le placerait au seuil de la puissance nucléaire », a ainsi déclaré le président de l’Etat hébreu.
« J’espère ardemment que cela n’arrivera pas », a-t-il ajouté.
Depuis plusieurs mois, l’Iran d‘Hassan Rohani tente de prouver sa bonne volonté en affirmant que son programme nucléaire n’a pas d’ambitions militaires. Les négociations sont en cours pour mettre fin aux sanctions internationales qui lui sont imposées depuis de nombreuses années.