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Depuis de nombreuses années maintenant, l’artiste Clara Halter manipule lettres et signes au service d’une cause universelle : la paix.
A l’occasion du centenaire de la Première Guerre mondiale, la sculptrice a imaginé un monument pour la paix, installé le 6 novembre dernier, dans la Clairière de l’armistice, en forêt de Compiègne.
52 langues gravées en lettres d’or sur l’anneau
« L’Alliance de la paix », gravé en lettres d’or en 52 langues et calligraphies différentes sera officiellement inaugurée mardi 11 novembre, lors de la commémoration de l’Armistice, en présence du Premier ministre Manuel Valls.
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« J’étais déjà venue pour visiter le Wagon de l’armistice, et j’ai tout de suite été très touchée par la Clairière et l’impression de sérénité qui s’en dégage. J’espère vraiment que ce monument ne changera rien. » a déclaré l’artiste au Courrier Picard.
Réplique géante de la bague Mauboussin
L’œuvre monumentale n’est pas sans rappeler la bague en acier inox « Osez la Paix » que l’artiste avait dessiné pour Mauboussin à l’occasion de la Journée internationale de la Paix, en septembre 2013. «Salam», «Peace», «Shanti», «Shalom»… le mot paix y avait été décliné en 21 langues.
Clara Halter et son combat pour la paix
Connue pour son combat pour la Paix, Clara Halter, épouse de l’écrivain Marek Halter, a réalisé avec l’architecte Jean-Michel Wilmotte, un Mur pour la Paix où le mot « paix » est gravé en 16 alphabets. Érigé en l’an 2000 sur le champ de Mars pour célébrer le passage du deuxième millénaire, ce mur de verre est librement inspiré du Mur des Lamentations de Jérusalem.
En 2003, l’artiste et l’architecte ont de nouveau travaillé ensemble pour réaliser la Tour de la Paix à Saint-Pétersbourg, avant de bâtir, deux ans plus tard, Les Portes de la Paix à Hiroshima.
>> Plus d’informations sur le site du Mur pour la paix (oeuvre de Clara Halter)