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Aung San Suu Kyi, bientôt présidente en Birmanie?

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L’Assemblée nationale pourrait bien être en train de franchir une nouvelle étape dans la réhabilitation de l’opposante birmane Aung San Suu Kyi. Alors que la Constitution en vigueur en Birmanie interdisait jusqu’à présent à la Prix Nobel de la paix de briguer la magistrature suprême, les choses pourraient bien changer dans les semaines qui viennent.

Une porte ouverte pour Aung San Suu Kyi

En effet, actuellement, la Constitution birmane est très claire. Quiconque veut devenir président s’en verra interdit s’il a épousé un étranger ou si ses enfants ont une double-nationalité. Un article qui semble avoir été écrit spécialement par la junte au pouvoir à l’époque et contre l’opposante birmane, veuve d’un Britannique.

Or selon une annonce de la présidence, vendredi 31 octobre, plusieurs amendements, parmi lesquels celui qui concerne directement Aung San Suu Kyi, seront bientôt examinés au Parlement.

Cette annonce fait également suite à la rencontre entre le président sortant, Thein Sein et l’opposante et chef de la Ligue nationale pour la démocratie (LND), lors d’un sommet politique organisé à Naypyidaw. Un sommet suivi de très près par la presse internationale, venue en grand nombre, mais également par la communauté internationale. Le matin même, le président américain Barack Obama s’est entretenu avec Thein Sein et Aung San Suu Kyi.

Des élections dans un an

Tous ont abordé un sujet sensible, celui de l’organisation des élections législatives de 2015. En effet, ces élections pourraient bien être la fin d’un long chemin pour Aung San Suu Kyi. Si la Ligue nationale pour la démocratie devenait majoritaire au Parlement, ce que tous les sondages tendent à prévoir, les députés auraient la main libre pour faire de leur leader la nouvelle présidente birmane.

Ces élections devraient être organisées, selon une annonce de la présidence, fin octobre/début novembre de l’année prochaine. Alors qu’il s’entretenait avec l’ancien général Thein Sein, Barack Obama a « souligné la nécessité d’un processus ouvert et crédible pour l’organisation des législatives de 2015 », a ainsi déclaré la Maison Blanche.

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