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Une campagne choc sur Tinder contre le trafic sexuel

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L’agence de communication irlandaise eightytwenty a décidé de lancer une campagne choc pour lutter contre le trafic sexuel via l’application de rencontres amoureuses Tinder.

Commandée par le Conseil de l’immigration en Irlande, cette campagne met en scène des photos de jeunes femmes à première vue séduisante. Mais plus les photos défilent, plus l’utilisateur découvre des traces de blessures sur le corps des ces femmes, avant qu’un message du Conseil de l’immigration s’affiche dénonçant le trafic sexuel.

« Tinder est devenu une application extrêmement populaire en Irlande, qui offre de manière unique et novatrice de communiquer aux hommes les problèmes rencontrés par les femmes impliquées dans le commerce sexuel » a indiqué Cathal Gillen de EightyTwenty.

Sensibiliser la population au trafic sexuel

« Le trafic sexuel est l’un des crimes les plus lucratifs, à égalité avec le trafic de drogue et d’armes. De nombreuses personnes ne sont pas conscientes qu’il est une réalité dans les collectivités de toute l’Irlande. Le Conseil des immigrants d’Irlande est déterminé recourir à tous les moyens possibles pour sensibiliser les activités des malfrats derrière ces crimes et l’impact sur leurs victimes » a pour sa part expliqué Denise Charlton, directrice du Conseil de l’immigration irlandais.

 

L’expérience « Sweetie » contre le tourisme sexuel

Déjà à la fin de l’année 2013, la branche néerlandaise de l’ONG Terre des Hommes avait créé une enfant virtuelle surnommée Sweetie, pour  traquer les prédateurs sexuels. Au total 20 000 prédateurs issus de 71 pays avaient été identifiés.

Scott Robert Hansen, un Australien de 38 ans, a été condamné mardi 21 octobre à deux ans de prison pour ses conversations à caractère sexuel sur internet avec Sweetie, une Philippine virtuelle de 10 ans.

En France, depuis mars 2009, un décret autorise les gendarmes à se faire passer pour des enfants sur Internet pour traquer les pédophiles, rappelle le site de France Info. Sur les forums et chats, les enquêteurs se cachent derrière le pseudonyme de jeunes filles, pour attirer et démasquer des présumés pédophiles.

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