Les candidats sont au coude à coude dans les sondages. L’actuel premier ministre roumain Victor Ponta, candidat du Parti social-démocrate affrontera son opposant Klaus Iohannis lors du deuxième tour de l’élection en Roumanie, le 16 novembre prochain.
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Il est arrivé en tête du premier tour de la présidentielle avec 40%. L’actuel Premier ministre, Victor Ponta, candidat du Parti social-démocrate et grand favori de l’élection, affrontera donc, Klaus Iohannis, candidat de la droite qui a récolté 30,5 % des suffrages le 2 novembre dernier.
« Dix ans de mensonges et de divisions »
« Je me sens extrêmement fier et je remercie les Roumains qui ont fait confiance à mon projet après dix ans de mensonges et de divisions », a déclaré le chef du gouvernement le 2 novembre dernier face aux journalistes, faisant implicitement référence au président sortant Traian Basescu.
Président du Parti social-démocrate (PSD), depuis 2010, et Premier ministre, depuis mai 2012, Victor Ponta avait tenté de destituer le président Traian Basescu en 2012 lors d’un référendum.
Bilan économique
Depuis le début de la campagne électorale, le candidat social-démocrate met l’accent sur son bilan économique positif dans l’un des pays les plus pauvres de l’Union européenne. En 2013, la Roumanie, qui n’a pas encore intégré de la zone euro, affichait une croissance de 3,5%, l’une des plus fortes de l’Union Européenne.
Mainmise du PSD sur le pouvoir exécutif et législatif
En cas de victoire de Victor Ponta le 16 novembre prochain, les sociaux-démocrates aurait la mainmise sur le pouvoir exécutif, mais aussi sur le Parlement.
Des affaires de corruption
La Roumanie est l’un des Etats les plus corrompus de l’Union européenne selon l’organisation Transparency International. Plusieurs affaires ont empoisonné la campagne électorale. Le Parquet national anticorruption (DNA) a récemment ouvert une enquête sur plusieurs hauts responsables du Parti social-démocrate, des proches de Victor Ponta, comme le député Viorel Hrebenciuc, ainsi que le porte-parole de l’actuel premier ministre, soupçonnés de corruption.