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Virus Ebola: déjà 5000 morts selon l’OMS

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Selon le dernier bilan de l’organisme Mondial de la Santé, le nombre des morts dus à l’épidémie de fièvre hémorragique Ebola aurait franchi la barre des 5.000 morts, avec 5.160 décès enregistrés sur 14.098 cas.

Des essais cliniques

L’organisation Médecins sans frontières (MSF) a annoncé jeudi 13 novembre qu’elle allait procéder aux essais de trois traitements cliniques de la fièvre hémorragique Ebola dans trois centres de soins situés en Guinée et au Liberia. Objectif : trouver un traitement efficace pour limiter la propagation du virus.

« C’est un partenariat international sans précèdent qui représente un espoir pour les patients d’avoir accès à un véritable traitement contre cette maladie qui tue aujourd’hui entre 50% et 80% des personnes infectées » a expliqué le Dr. Annick Antierens, qui coordonne les partenariats de recherche pour MSF, dans un communiqué de l’organisation.

Dès les premières semaines qui ont suivi l’apparition des cas en Guinée, au mois de mars, MSF a démarré une intervention visant à prendre en charge les patients et à limiter la propagation de l’épidémie explique l’ONG.

Au total, plus de 3 300 Médecins Sans Frontières étaient présents en Guinée, en Sierra Leone et au Libéria, dont 263 expatriés internationaux, au 7 novembre 2014.

Un virus détecté en 1976 en Afrique de l’ouest

Le virus Ebola tire son nom d’une rivière passant près de la ville de Yambuku, au nord de la République du Congo. C’est à cet endroit qu’a été repéré pour la première fois, en 1976, un virus très contagieux et hautement létal.

« La flambée qui sévit actuellement en Afrique de l’Ouest (dont les premiers cas ont été notifiés en mars 2014) est la plus importante et la plus complexe depuis la découverte du virus en 1976. Elle a produit plus de cas et de décès que toutes les précédentes flambées réunies » explique l’OMS.

« Cette flambée a également comme particularité de s’être propagée d’un pays à l’autre, partant de la Guinée pour toucher la Sierra Leone et le Libéria (en traversant les frontières terrestres), le Nigéria (par l’intermédiaire d’un seul voyageur aérien) et le Sénégal (par l’intermédiaire d’un voyageur arrivé par voie terrestre) » poursuit l’organisation.

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