Site icon La Revue Internationale

Alain Vidalies réfute une surtaxation du diesel aux péages

 [image:1, l]

« Il y a des discussions et des propositions qui peuvent être faites sur des abaissements, des diminutions de tarifs pour les véhicules propres », a déclaré le secrétaire d’Etat aux Transports, Alain Vidalies, ce dimanche sur iTELE.

« Mais ça ne peut pas se traduire par le fait qu’il y aurait une pénalité ou des augmentations pour les véhicules diesel. Je pense qu’il y a là un raccourci qui ne repose sur aucun fondement », a-t-il ajouté.

Alain Vidalies réagissait à un article du Journal du Dimanche.

Une « tarification écologique » à l’étude?

Selon le JDD, l‘Etat et les sociétés concessionnaires étudieraient une « tarification écologique ».

Cette étude se tiendrait dans le cadre de discussions sur la contribution des concessionnaires privés au financement des infrastructurse de transports et le prix des péages.

Selon le JDD, qui cite une source proche du gouvernement, la « ‘’tarification écologique’’ permettrait de fixer de faibles hausses de prix pour les voitures propres et de compenser avec les plus polluantes ».

Cette option satisferait à la fois les concessionnaires, qui peuvent augmenter les tarifs des péages chaque année selon un calcul prévu dans les contrats de concession, et l’Etat qui favoriserait ainsi les transports « verts ».

L’exécutif espère une remise à plat des contrats des concessionnaires

Dans ses discussions avec les sociétés d’autoroutes, dont l’Autorité de la concurrence avait dénoncé il y a quelques mois la situation de « rente », l’exécutif espère une remise à plat des contrats à défaut de les dénoncer, comme l’avaient suggéré des députés.

Les péages doivent augmenter en moyenne de 0,6% en 2015 sur les réseaux exploités par les filiales de Vinci, Eiffage et Abertis.

Selon le JDD, ces sociétés seraient « prêtes à faire un effort » si le tarif dit écologique était mis en place.

Le Figaro évoquait déjà samedi un éventuel tarif écologique sans toutefois parler de compensation.

Il rapportait en outre que le gouvernement souhaiterait un partage des bénéfices au-delà d’un taux de rentabilité interne de l’autoroute de 7% ou 8%, et s’engagerait en contrepartie à assumer une partie du risque en cas de baisse du trafic.

Source Reuters

Quitter la version mobile