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Détournement de fonds publics : le sulfureux Jean-Noël Guérini relaxé

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En octobre, le parquet requérait six mois de prison avec sursis et un an d’inéligibilité à l’encontre du président du conseil général des Bouches-du-Rhône Jean-Noël Guérini. Jugé pour détournement de fonds publics, il a finalement été relaxé. Son ancien collaborateur, le président de la fédération PS du département, Jean-David Ciot, soupçonné par la justice d’avoir bénéficié d’un licenciement de complaisance de la part du président du conseil général des Bouches-du-Rhône, a lui aussi été relaxé.

Après neuf années passées dans le cabinet de président du conseil général, Jean-David Ciot avait touché 65 000 euros d’indemnités. Si le parquet avait évoqué un « licenciement aberrant », le tribunal a, pour sa part estimé que les délits n’étaient « pas caractérisés ».

Ces autres affaires qui pèsent sur les épaules de Guérini

En juin, juin, Jean-Noël Guérini était mis en examen dans un des volets de l’affaire des marchés publics présumés frauduleux dans les Bouches-du-Rhône, pour « association de malfaiteurs en vue de la commission des délits de trafic d’influence », « corruption passive » et « détournement de fonds publics », ainsi que pour « trafic d’influence et favoritisme » (« atteinte à la liberté d’accès et à l’égalité des candidats dans les marchés publics »), selon le parquet. Son frère Alexandre, est lui aussi soupçonné d’accointances avec ce « trafic d’influence ».

L’affaire porte sur des marchés publics présumés frauduleux dans la région. Elle implique des membres présumés du grand banditisme local aux côtés de chefs d’entreprises, d’élus et de fonctionnaires. Une affaire politico-financière qui touche à l’exploitation présumée frauduleuse de décharges et à l’obtention de marchés auprès de collectivités par des sociétés soupçonnées de blanchiment d’argent et de liens avec le banditisme. Jean-Noël Guérini  est soupçonné d’avoir favorisé les activités de son frère, qui possède des sociétés de gestion des déchets en contrat avec des collectivités territoriales, dans l’attribution de marchés publics.

Toutes ces affaires n’ont pas empêché l’ancien socialiste de se faire réélire sénateur fin septembre après avoir travaillé à la victoire de Jean-Claude Gaudin à la mairie de Marseille.

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