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Esclaves sexuelles : les terrifiantes préconisations du guide de Daech

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Des centaines de femmes et jeunes filles yazidies sont encore détenues en Irak et en Syrie – shutterstock.com

L’horreur des agissements des membres de l’Etat islamique ne sont plus à prouver. Et pourtant. Le Mail Online révèle, au comble de l’horreur, ce que le guide de Daech préconise à l’égard des esclaves sexuelles. Une liste de détails terrifiants qui font prendre conscience, une fois de plus, de l’urgence de la situation.

Quand une femme doit être battue ? Dans quelles circonstances est-il justifié de violer des jeunes filles pré-pubères ? Que faire d’une captive vierge ? C’est à toutes ces questions que répond le « Département des prisonniers et des affaires de la femme » du groupe terroriste Daech.

Détails écœurants

Plus de 5000 femmes et enfants enlevés sont détenus comme esclaves sexuelles par des groupes de l’Etat islamique en Syrie et en Irak. La grande majorité des captifs sont des yézidis qui ont été enlevés pendant le massacre Mont Sinjar au début du mois d’août. Or dans le document publié par le Mail Online, on apprend que ces femmes peuvent être violée quotidiennement, passage du Coran à l’appui. « Allah récompense les musulmans qui sont chastes avec leurs femmes et ce qu’ils possèdent. » Et de préciser que « ce qu’ils possèdent » est une référence aux femmes capturées et mises en esclavage.

Rédigé comme un « Esclavage sexuel pour les nuls », le document est présentée dans un format de questions réponses clairement simpliste qui apprend au jeune djihadiste à bien se conduire avec ses esclaves. Aussi apprend-on que « les filles vierges peuvent être violées immédiatement après avoir été achetées par leur propriétaire », que « celles qui ont déjà eu des rapports sexuels doivent avoir leur utérus ‘purifié’ en premier » et qu’il « est légal d’avoir des relations sexuelles avec une jeune fille pré-pubère ». Le document précise, par ailleurs, que le viol des femmes captives est parfaitement accepté pour les hommes mariés.

Trafic de femme, un marché rentable pour Daech

En novembre, un site d’informations irakien publiait une grille de tarifs de vente des yazidies et des chrétiennes capturées par les combattants de Daech. Quiconque ne respecte pas ces prix sera exécuté, met en garde cette note. Elle rappelle qu’un homme ne peut pas « acquérir » plus de trois femmes, sauf, s’il est un étranger originaire de Syrie, de Turquie, d’Arabie saoudite ou des Émirats. Plus une femme est jeune, plus elle est chère : les enfants de moins de 10 ans coutent 200 000 dinars (138 euros), une jeune fille de moins de 20 ans, 100 000 dinars (104 euros), une femme de trente ans 75 000 dinars (52 euros) et une femme de quarante ans 50 000 dinars (35 euros).

L’Etat islamique ajoute au tableau des prix une analyse de marché : « Le marché des femmes et des butins de guerre a connu une très nette baisse qui pourrait affecter défavorablement les revenus du groupe Etat Islamique ainsi que le financement des moudjahidines ».

Certaine jeunes femmes ont réussi à échapper à l’emprise de leurs ravisseurs. Le récit de leur captivité permet de vraiment prendre conscience de cette épouvantable réalité :

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