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Henri Proglio bientôt à la tête de Thales

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Le tandem Proglio-Caine sera nommé lundi à la tête de Thales, le géant mondial de l’aérospatial, de la défense et des technologies de l’information. L’État et Dassault Aviation, les deux principaux actionnaires du groupe, discutaient depuis plusieurs semaines sur la succession de l’ex-PDG Jean-Bernard Lévy, dont la nomination-surprise à la tête d’EDF pour remplacer Henri Proglio avait été annoncée le 15 octobre. « Un vrai jeu de chaises musicales à la tête des grandes entreprises industrielles françaises », ironise BMFTV.

Mésentente entre actionnaires

Plusieurs sources ont dit l’État favorable à Patrice Caine, nommé par Jean-Bernard Lévy. Dassault lui préférait Pierre-Éric Pommellet, responsable des systèmes de mission de défense de Thales, que ce soit pour un poste de PDG ou de DG. Monsieur Caine connaît parfaitement l’entreprise dans laquelle il travaille depuis douze ans et dont il occupé plusieurs positions clés. Sa nomination devrait rassurer en interne, alors que le groupe est en plein déploiement de sa stratégie de développement et d’internationalisation.

Les défis d’Henri Proglio

Selon le Monde, la priorité d’Henri Proglio sera de poursuivre la difficile recherche de contrats en particulier au Moyen-Orient pour les équipements de sécurité et en Inde. L’entreprise espère y conclure la vente de 126 Rafale pour un montant de 8,6 milliards d’euros. Confronté à la baisse des budgets de défense en France comme dans plusieurs pays occidentaux, le nouveau président devra inverser la répartition des activités du groupe : Thales tire 55 % de ses activités de défense contre 45 % du civil. 

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