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Hollande annonce la mort de l’une des dix victimes

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Le marché de Noël peu après l’accident (Crédit : Arthur Avranches / Twitter cc)

François Hollande a annoncé que l’une des dix victimes de Nantes était morte. Elle se trouvait jusque-là dans un état de mort clinique.

L’embardée délibérée du conducteur, qui s’est asséné 13 coups de couteau, avait fait au total dix blessés, dont quatre graves, selon le Premier ministre Manuel Valls. Un incident similaire s’est déroulé dimanche à Dijon.

Réunion interministérielle mardi

Le ministère ajoute dans un communiqué que le chauffeur s’est « porté plusieurs coups de couteau après avoir percuté les passants » Des personnes sur place ont évoqué un ou deux coups de couteau au niveau du thorax.

Il a lui-même été hospitalisé dans un état grave.  

Le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, s’est rendu sur place dans la soirée et a appelé au « sang-froid » des Français.

Une réunion au niveau ministériel se tiendra mardi à la demande de François Hollande.

Pour le procureur, on ne peut « pas parler d’acte terroriste »

Le procureur de Nantes, Brigitte Lamy, a déclaré à des journalistes sur place qu’on ne pouvait « pas parler d’acte terroriste » selon les premiers éléments, ajoutant qu’il n’y avait pas eu de « revendication religieuse ».

Elle a apporté ces précisions après que des témoins cités par différents médias ont dit avoir entendu le conducteur crier « Allahou Akbar », ce que d’autres témoins ont démenti.

L’homme connu « pour des faits mineurs »

Le conducteur de la camionnette immatriculée en Charentes-Maritimes, âgé de 37 ans et placé sous curatelle, serait connu des services de police, « pour des faits mineurs », a dit le porte-parole du ministère de l’Intérieur.

Le procureur Brigitte Lamy a parlé d’« acte isolé »sans pouvoir pour l’heure donner davantage d’informations sur les motivations de ce geste. 

Les faits se sont produits à 18h55 sur la place Royale, située dans la zone piétonne du centre-ville de Nantes.

Les forces de l’ordre ont évacué la place et fermé les accès au marché de Noël. 

Manuel Valls a fait part de son soutien « aux victimes de Nantes ».

Il a ensuite fait appel « au sang-froid » et « à la vigilance de chacun ».

Jolpress avec Reuters

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