À Béziers, le tribunal administratif de Montpellier a rejeté la demande d’enlèvement. Au contraire Melun, le rapporteur du tribunal a demandé son retrait.
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La polémique sur les crèches de Noël dans les mairies françaises continue d’enfler. Le débat oppose les partisans de la laïcité aux défenseurs des traditions.
La crèche restera dans la mairie à Montpellier…
Le tribunal administratif de Montpellier a rejeté la demande d’un Biterrois et de la Ligue des droits de l’homme de retirer la crèche de Noël installée dans le hall de l’hôtel de ville de Béziers par Robert Ménard, le maire proche du FN. « Il ne résulte pas de l’instruction ni des explications apportées à l’audience que la décision d’installer une crèche serait de nature à porter atteinte aux principes de laïcité et de neutralité », a justifié la juge en charge du dossier.
…mais sera retirée à Melun
En Ile-de-France, le tribunal administratif de Melun (Seine-et-Marne) rendra sa décision lundi 22 décembre. Saisi à l’initiative de la Fédération départementale de la Libre Pensée qui dénonce « la confusion entre le symbole religieux de la crèche et la fête de Noël, une fête païenne, qui annonce le solstice d’hiver », le tribunal semble donner raison aux « libres penseurs ». « Nous sommes bien en présence d’une scène de la Nativité », a conclu le rapporteur.
Ces dernières semaines, les tribunaux administratifs avaient déjà ordonné à une mairie dans l’Oise et au conseil général de Vendée le retrait de leur crèche. Ils avaient alors estimé qu’il s’agissait d’un symbole religieux.