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Lepaon prend ses responsabilités et refuse d’être «le rat qui quitte le navire»

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« Notre navire est aujourd’hui en difficulté (…) Si les équipes décident qu’il est temps de changer de secrétaire général, j’écouterai et je prendrai mes responsabilités », a expliqué Thierry Lepaon , ajoutant : « Je ne serais pas le rat qui quitte le navire » et qu’il prendrait ses responsabilités.

Garder son fauteuil coûte que coûte

Le numéro un de la CGT, élu en mars 2013, a redit que sa « seule ambition est de rassembler la CGT. C’est mon obsession, si demain je sens que je ne suis plus celui qui peut rassembler les organisations de la CGT je partirai». Thierry Lepaon a un délai de « réflexion » jusqu’à la prochaine réunion de la commission exécutive les 6 et 7 janvier. Sa réflexion semble s’orienter vers des initiatives lui permettant de préserver son fauteuil en incriminant d’autres membres du bureau confédéral qu’il verrait bien prendre la porte.

Ainsi, une note adressée à toute la CGT mercredi relève « un problème de cohésion au sein du bureau confédéral qui nécessite des modifications » et estime nécessaire« des propositions d’évolution totale ou partielle de la composition » de ce bureau. 

Disgrâce

Le secrétaire général de la CGT est en effet en disgrâce après les révélations sur la rénovation de son logement de fonction et de son bureau et une indemnité perçue lorsqu’il a quitté ses responsabilités en Normandie.

Le sort du secrétaire général de la CGT et de son bureau confédéral sera scellé au plus tard le 13 janvier lors d’une session extraordinaire de son parlement, le Comité confédéral national (CCN), a confirmé le syndicat mercredi.

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